Tolérer c’est offenser.
Mots clés décroisés par Roger Avau, le 17 novembre 2016

Photo © Pierre Fraenkel
– À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. (Edgar Morin)
– Je ne suis pas de ceux qui négligent la vraie grandeur pour courtiser son ombre. (Jane Austen)
– Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite c’est l’inverse. (Gilles Deleuze)
– De l’invisible on ne voit que le mot. (Le souffleur de sons)
– La générosité, c’est des cadeaux qu’on se fait à soi-même. (Franz-Olivier Giesbert)
– Faut-il attendre que la vie bascule pour se rendre compte du miracle de l’existence ? (Franklin Servan-Schreiber)
– Les mots bruyants me rendent marteau.
– Le sourire est le meilleur des liftings. (Jean Bauwin)
– Dans mon village, tous les chiens aboient. Pourtant, jamais une caravane ne passe. (Max Laire)
– L’obsession photo du moment est la photographie de ruines…
– le pire mon amour c’est que bientôt nous serons là-bas où personne ne se retrouve (Louis Savary)
– Le poète travaille les yeux bien ouverts, aussi bien à l’heure quarante de la nuit qu’à la trentième du jour. (Rafael Alberti)
– Quand les béquilles traversent l’ombre leur chrome irradie davantage.
(Perlette Adler)
– Redis-moi les mots auxquels je ne crois plus. (L’abîme des mots)
– Ma mémoire devient de plus en plus chancelante. Heureusement, j’ai un cerveau en papier sur lequel je peux tout noter.
– Quand je compose, j’attends l’orgasme. (Michel Polnareff)
– En attendant ton mail je t’envoie la virgule pour la mise au point final.
(Jacques Grinberg)
– Depuis quelque temps, la nuit a tendance à déteindre sur le jour. (David Nicholls)
– Lors de sa déposition, l’homme était assez lucide pour constater qu’il n’avait plus toute sa lucidité.
– Plus difficile que renoncer à être : renoncer à être quelqu’un.
(Jean-Pierre Georges)
– Être insatisfait est une des conditions pour se remettre en question sur tout et tout le temps. Sinon, on s’endort. (Bernard Arnault)
– On n’a jamais supprimé un gramme de souffrance à qui que ce soit en se couvrant de douleur : avec ce mauvais calcul, on ne parvient qu’à la macération, à l’ajout de négatif au négatif. (Michel Onfray)
– Quand on ne veut rien du tout, c’est qu’on veut tellement de choses.
– Impossible n’est pas français, tandis qu’imposable l’est totalement. (À travers les mots & Entre les mots)
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