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Rien n’est jamais pareil
Sur la boule à facettes
De mon compartiment
"Haut bas fragile"
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
L’ombre d’un soleil
Un vent d’altitude
Un fin limier
Un manque de preuves
Trouvés dans le vide-greniers
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Ni l’un ni l’autre
Photons de base
Coincés dans un fragment
Membres artificiels
Bons pour les élections
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Rien n’est jamais pareil
Sur la bande blanche
De mon compartiment
" Haut bas fragile "
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Et si t’as soif, trouve un pub
2010

Retour au verger
Mon ombre tremble sur le crépi blanc
Le voyage est périlleux
Dès que je m’ouvre au hasard
Sans retenue
Je croise des yeux qui trompent
Je découvre l’adresse de la parole
Je suis utile à quelque chose
Le voyage est périlleux
Dès que je m’ouvre au hasard
Sans retenue
Il n’en est rien
L’arme est innocente
L’avenir gris m’est de plus en plus seyant
Mon ombre glisse sur un crépi blanc
Sans retenue
01/05/2007

Avant l’invention des branches au début du XVIIIe siècle, différents stratagèmes ont été tentés pour faire tenir les inconfortables bésicles. Ici deux rubans enserrent les oreilles. Gravure, XVIe siècle, ©Musée de la Lunette - coll. Essilor-Pierre Marly. Photo : Pierre Guénat (www.acuite.fr)
Au fil de la toile
&

Image ? Impossible...
On ne sait jamais pourtant
Si en tendant
Vers mes propres yeux
Le temps qu'il faut
Émerge un cheval d'oreilleImages ? Etats d'âmes...
Sur l'astre Voisinage
Vous avez tort
À travers
Le trou du lapin
D'être promesses périméesImage ? Fertile erreur...
Elle opine
Entend un secret
Au plus profond
Après
Toute évasion
D'ombres sans mémoireImages ? Sors, avenir...
Aucune trace d'usure
"L'image était avant"
Disait Asger Jorn
Le Cobra
On ne sait jamais où
Flottent les regards
Sur les couleurs
De l'astre Voisinagefromont, 2017
Du même auteur

Rien n’est jamais pareil
Sur la boule à facettes
De mon compartiment
"Haut bas fragile"
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
L’ombre d’un soleil
Un vent d’altitude
Un fin limier
Un manque de preuves
Trouvés dans le vide-greniers
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Ni l’un ni l’autre
Photons de base
Coincés dans un fragment
Membres artificiels
Bons pour les élections
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Rien n’est jamais pareil
Sur la bande blanche
De mon compartiment
" Haut bas fragile "
J’ai raison, pas vrai ?
Cul sec
Et si t’as soif, trouve un pub
2010

Retour au verger
Mon ombre tremble sur le crépi blanc
Le voyage est périlleux
Dès que je m’ouvre au hasard
Sans retenue
Je croise des yeux qui trompent
Je découvre l’adresse de la parole
Je suis utile à quelque chose
Le voyage est périlleux
Dès que je m’ouvre au hasard
Sans retenue
Il n’en est rien
L’arme est innocente
L’avenir gris m’est de plus en plus seyant
Mon ombre glisse sur un crépi blanc
Sans retenue
01/05/2007

Hans est rigolo
Il plante ses couteaux
Dans le dos Des Marie pleines de larmes
Des eaux troubles
Émerge sa tête d’ibis
Son humour à tout faire
Hans porte un culte obligé
Aux politburos qui chuchotent
Dans les voûtes obscures
Où le temps est compté
Il surveille les abords
Des étangs du Patriarche
Là où chaque promeneur
Est agent de l’étranger
Il est la mort qui bouge
Et son besoin d’ivresse
Le couvercle soulevé
La fumée s’élève
Flotte
Et se déchire
La poussière y épouse la lumière
En un monde créé
Vague et inutile
Une phrase oubliée
Dans un présent déjà passé
Jackie gobe tout
La vapeur bleue
Les soupirs du vent
La nuée d’anges qui vole
Invisible
Jackie fixe le sol
Et essuie le sang
Sur son sourire
Sur la plus haute marche
Un seigneur de la guerre
Et ses enfants soldats
La fin de toutes les fins
En poche
Les bénéfices
Sous la première marche
L’apathie s’étale
Même l’herbe paresse
Ailleurs
Des chaises grincent
Dans un demi-jour
De résistance
L’illusion
Cette bombe désamorcée
Cet univers perdu
Dans la géographie blanche
Des cerveaux
Et moi
Je regarde Adrienne
Tous nos ancêtres sont communs
Nos peaux sont à vif
Nos terres retournées
Dans nos rêves sans sommeil
Face aux feux
Face aux foudres
Nos colères concentrées
En éclairs plus rapides
Nos refus d’être les oiseaux
Tombés dans les cheminées
La sueur d’Adrienne
Illumine son torse
Elle fait germer
À la diable
Des semences clandestines

Disparue
La nuit noire
Disparues
Les étoiles d’Orion
Soudain
Le soleil
Trop brûlant
Et L’année s’écoule
Comme un torrent
Nuits noires
Soleil trop brûlant
Personne dehors
Les armées dans les rues
Hors de portée
Justin divague
En bleu
Dans une vie perpendiculaire
Un air de reproche
Figé sur les lèvres
Il crache son venin
En plein air
Sans y penser
Il trace sa route
D’un lit vide à l’autre
À chaque aube
Sa rage
L’art du désordre
Empile sauvagement
Des trames banales
Sur des bouts de papiers
Froissés et jetés
Claire pleure
Son livre terminé
Elle traverse
Tous les sens inversés
Vers une ligne d’arrivée
Floue
L’horizon est juste
Un trait de lumière
Où défile une foule pressée
Claire répète
À haute voix
La dernière phrase
De son dernier livre :
« La vie est très capable »
Moi
J’étais invisible
Et j’y voyais
Le choc des espèces
S’alliant sous le vieux gingko
Avec les vies d’à-côté
J’entendais les rires
Discrets
Je ressentais les impatiences
Cette année du patchouli
Et des riffs du Grateful
J’étais invisible
Pour affronter
L’air et la lumière
De grands vides blancs
Sur un mur sale
Géométrie antique
D’avant les guerres
Diane sifflote
Porte close
Jambes serrées
Index levé
Elle écoute le merle
Quand la terre prend vie
Fenêtres ouvertes
Sur les odeurs du vent
Une averse du matin
Fait trembler sa peau
Elle sait
Ses ruptures temporaires
Ses querelles de clocher
Ses absences, ses souvenirs
Elle délie son corps trahi
Pour avancer en belle insolence
Invisible
La nuit noire
Invisible
L’arc d’Orion
Tueur
Le soleil
Personne dehors
Des armées dans les rues
Que faire
Après les guerres ?

Dans l’obscurité
Résonnent
Tous les rires du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De mouvement
Dans l’obscurité
Jess modifie le réel
Et le droit chemin
Se courbe
Arlette connaît cette chanson
Le fil et l’aiguille
La vie à faire
Les voyages pour rien
Telle une pythie debout
Elle avale le dernier verre
Une maigre consolation
Face à la sauvagerie
Qui rebondit
Sur le mur qui penche
Arlette complote
À mots ouverts
Et tant pis pour les fleurs
Dans l’obscurit
Résonnent
Tous les cris du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De vie
Dans l’obscurité
Cathy change de file
Et disparaît
Dans un fait divers
Yvon se laisse oublier
Le corps figé
Dans l’illégalité
Un juste combat
Cagoulé
Autour du feu de bois
Avec d’autres indécelables
Par les nouveaux quadrillages
Yvon, le coriace
Essuie une larme furtive
Liberté, j’écris ton nom
Aujourd’hui
Le reste du temps
Yvon est minuscule
Dans l’obscurité
Résonnent
Tous les swings du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De nerfs
Dans l’obscurité
Les causes perdues suivent
Le chemin des rides
Marc est seul coupable
De son total abandon
Tout toujours se passe
À l’instant même
Une soirée plombée ?
Marc explose
Un pied dehors
L’esprit ailleurs
Une fête foraine
Enfantine
Joyeusement acoustique
Surgit de l’ombre
D’un jour sans courant
Dans l’obscurité
S’entend
Le bruit incessant
Des lavabos
Que l’on vide

Reste
Encore vif
Le souvenir vague
D’un cauchemar choc
Une tempête de beauté
Et de douleurs étouffées
Le passé perdu
Dans l’agitation
Le poids des flocons
Froids
Sur l’abonné absent
Le besoin d’encore un verre
Au chant du coq
Norman tâte le vide
Dans le grain
Du chêne calciné
Le sang versé
L’odeur du feu
Un aperçu reçu
En pleine face
De vieilles peurs
Au cœur du tumulte
Norman lâche un pet
Quand sa voix se perd
Un ciel d’orage
La pluie enfin
Quelques nuances de tendresse
Seront le clou du spectacle
Marlène ment sur elle
Un petit malin la croit
Vertige
D’un homme en pièces
Qui ne lève plus les yeux
Il croit
L’esprit sauteur
Qui lui tourne autour
Marlène a les dents de verre
D’une louve empaillée
Elle mord la vie
En buisson ardent
Le petit malin
A le cœur emballé
Un regard « à travers »
Une limite humide
Un trésor dans les ruines
Le partage des miettes
Un festin
Bouche cousue
La vie douce
Dans un non-lieu
Du bon sens
Jonas veut perdre
Se couler
Dans un flot de matière
Il est d’attaque
Et tout est déjà fini
Aussitôt sauvé
Il lève le pied
Pour une danse fière
Sans qualité
Dans la solitude
De la cave à vins
Pas la force d’attendre
Le butin du jour
Une furieuse égalité
Dans l’indocile troupeau
La fièvre monte
Les sourires sont salaces
Calme-toi
Grande colère
Calmez-vous
Enfants d’un chœur triste
Mauvais sangs
Dans l’air sauvage
La vie au présent
Est de passage en ville
Quelques nuances de tendresse
Sont le clou du spectacle