Quand par hasard
Le cœur léger
Un sérieux flottement
Une chaude étincelle
M’ébranlent
Les nouvelles...
Choc d’images criblées de balles
Une illusion peut-être
Une bonté des caprices
Je m’approche des autres
Vin et pâtes
Attentions
Intenses odeurs
Pensées douces
Enfin l’unité
Et la vie sans fin
Hauteur de vue
N’est pas hauteur de visions
Pourtant
La suite révèle
L’écho d’une énigme
Quand l’autre est mort
Et que tu restes vivant
Ton réveil efface une vie
Les dernières minutes
Retour ici
Oubli de là
Silence et beauté
Plutôt que je-ne-sais-quoi
Sans lumières
Ce que l’orage provoque
Cette nuit de pleine lune
Quand soumis à soi-même
Insoumis à soi-même
Marc fait grand bruit
Par quoi commencer ?
Tout le mal possible
Au nom du bien
Le courage qui manque
Grandeur de l’idiot utile
Marc parle sur Paul
En fait des vagues
Sang et souffrance
Dans le carton-pâte
Je n’ai jamais revu Marc ni Paul
Seul soudain
Je rêve debout
Leur souvenir mal peint
Je vis sans savoir
Les larbins criminels
Passent d’un corps à l’autre
Pour saisir une lueur
Ils courent dans la pénombre
Je les fixe en photo dérivante
Risque la fuite
Me cogne contre le mur de briques
J’ouvre un œil
Ému
Horrifié par le bruit qu’on fait
Une lampe-tempête à la main
Je vise des pipes de foire
Je brise le cou des reins
Loin de mes rêves
Vivre en fauve
Ou vivre en proie
Ou inventer sa chanson
Ni vainqueur
Ni vaincu
Intranquille
Toujours
À la recherche du discours perdu
Je n’abandonne pas le meilleur
Je suis la seconde près
Je prends la place de l’air
Que je respire
Pour toi