Retour au XXème siècle

l’œil et l’oreille

Par | Journaliste |
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Inutile de vous dire que Françoise Dorléac n'est pas à droite sur cette capture d'image de "La Peau douce"...

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Les Lumière furent et le cinématographe naquit. Nous étions au XIXème siècle (enfin, pas moi, n'exagérons rien) mais c'est bien au XXème (là, j'y étais) que le septième art s'est épanoui, muet d'abord, parlant ensuite, passant du noir et blanc à la couleur et du 4/3 au cinémascope. Au risque de passer pour un ringard absolu, je me permets de soutenir que le cinéma du XXème vaut la peine d'être revu. Non seulement le flash back est très utilisé dans cet art, mais encore ne suis-je pas le seul à le soutenir: plein de réalisateurs on ne peut plus contemporains le disent. Mieux, ils (et elles) dressent une liste de cinquante films qu'ils (ou elles) ont aimé, qui les ont influencé, qu'ils admirent, enfin bref toutes ces sortes de choses sauf les leurs. Et tout cela s'additionne sur un site de VOD qui est enfin accessible hors l'Hexagone et où l'on retrouve des kyrielles de films intéressants, une cinémathèque gigantesque qui chaque mois s'agrandit du choix d'un réalisateur supplémentaire.

Ah ben oui c'est payant, mais pas Netflix, peut-être? D'ailleurs c'est moins cher, il y a plus et c'est du meilleur. Jugez-en:

Une image valant mieux que mille mots, et ma hâte de voir vite fait bien fait l'une ou l'autre des pépites présentes, comme par exemple Lost in translation, de Sofia Coppola, film d'ailleurs choisi par Lukas Dhont, le cinéaste du mois, ainsi que ma paresse légendaire font que je vous laisse lire vous-même plutôt que périphraser. C'est pas parce que le cinéma n'est plus muet qu'il faut devenir bavard.

Alors oui, il y a des manques. Tenez, j'ai essayé de trouver La Fiancée du pirate, en hommage à Nelly Kaplan, qui vient de mourir du Covid-19 à l'âge de 89 ans: bernique. Mais tout de même, dans la sélection du mois, des road-movies, il y a des trucs que j'adore, ou qui sont intéressants, outre le (enfin la) Coppola, comme Easy Rider, de Dennis Hopper, Bagdad Café, de Percy Adlon, Taxi Driver, de Martin Scorsese et le délicieux It happened one night, de Frank Capra.

Qui regarde encore Capra, de nos jours? Moi. Et vous. Enfin, j'espère. C'est recommandé par François Truffaut, dites donc! Le mec qui parle en bonus d'un de ses films les plus décriés, La Peau douce, avec Françoise Dorléac. (Toute ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air – dans l'espoir de la rencontre par exemple dans un vol Paris-Rio.)

Capra, essayez. J'insiste. Rien qu'une fois. D'ailleurs vous avez droit à sept jours d'essai gratuit. Je le dis, on finira par apprécier le confinement.

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