« Réveille-toi / Acorda »
Seul dans la nuit, dans le silence,
Le vieux marin garde le cap.
Seulement, une brume opaque.
Il tremble. Il a froid. Il avance.
Il avait cru toucher des doigts,
les flots noirs, friselés du fleuve,
A l’aube d’une journée neuve,
Sentir un souffle près de soi.
Des dauphins jouent dans le sillage
De son esquif, loin du pillage.
L’Océan nu, c’est leur histoire.
Rescapés des grands chalutiers,
Raclant les fonds par bancs entiers,
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Leur seul abri, c’est la mémoire.
Ce poème est dédié aux pêcheurs du fleuve Sado, qui rejoint l’Océan dans la baie de Setúbal, à 50 km de Lisbonne.
Sonnet de Thierry Quintrie Lamothe (1944 – ), à retrouver sur le blog partenaire Poesia Revelada
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