Une forêt de rides

Haïculs bénis

Par | Penseur libre |
le
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Lecture 1 min.

Une forêt de rides

Où joue la voix du vent

Comme une fanfare sans percussions

Rien ne force

Cet injuste passage du temps

Ni les mots ni les images

Sous d'ombreux tilleuls

Les voyageurs sans bagage

Ivres orbites snobant

Les fuseaux horaires

Ne jettent rien

Sauf les yeux au ciel

Où ils lisent la marche à vivre

Monika n'approfondit rien

Et la nature triomphe

Evguéni s'évade

Dans les légers renflements de Tatiana

Adamov devient étranger

Il refuse la priorité

Aux mouvements des armées

Nadja aux fortes pommettes

Nage dans un lac sans fin

Grigori brille la nuit

Tout silence rompu

Gala noircit tout

Et tout s'arrange

Dans ces lieux compliqués

Devant un petit verre

D'alcool bien distillé

Ils ont la paix en terrasse

Sous le ciel gris transparent

Quand la vieille fanfare

Joue sans les percussions

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