À la mémoire d'Amina Bakkali
Je suis une femme d’été
j’ai du mal à réaliser
c’est un joli jour de printemps
à peine la rosée posée
sur ses lèvres qui disaient tant
tant de danses et tant de roses et
tant de nuits tendres et rebelles
son rire était comme un baiser
elle reste soleilleuse et belle
la belle a pour nom Amina
et Amina m’anima l’âme
quand son histoire se termina
quand sur son visage de femme
se posa son rêve incarnat
on eût dit éteinte une flamme
*
je dévorais à dents de louve
tous les amours tous les soleils
quand dans l’ombre les rêves couvent
et que s’endorment les merveilles
ma fille ma douce ma chanteuse
mon fils fait de pluie en dedans
mes amis de fête venteuse
mes amis de combats ardents
je vous dis ne regrettez rien
j’étais je suis femme d’été
enfant et mère de terriens
nous dansons nous aurons été
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