Comme des hyènes

Journaliste punk

Par | Journaliste |
le

"Dis, ChatGPT, dessine-moi des enfants sortant tout souriants des décombres d'une cité en ruines en brandissant un drapeau palestinien".

commentaires 0 Partager
Lecture 18 min.

Remarque liminaire : cet article est trop long, beaucoup trop long. Il risque de vous tomber des mains bien avant la ligne d’arrivée. Veuillez m’en excuser. Ensuite, vous pourriez vous offusquer que je tape (gentiment) sur des ONG humanitaires dont le seul but avoué est d’aider les victimes d’un conflit aussi horrible que stupide, entre l’armée d’un gouvernement d’extrême droite et intégriste religieux d’une part et, d’autre part, les terroristes fanatisés d’une milice islamiste. A ma droite, Charybde ; à ma gauche, Scylla. Et au centre, comme des hyènes sur une charogne, les ONG "humanitaires".

La situation à Gaza, loin d’être ignorée dans nos contrées contrairement à ce que l’on peut parfois entendre, suscite au contraire une foule d’interpellantes vocations. Depuis un mois, sur Facebook, ce sont pas moins de 13 organisations charitables qui se positionnent publicitairement et se bousculent pour solliciter votre générosité. Parmi celles-ci, plusieurs agences de l’ONU (ou réputées telles) qui se font concurrence. D’autres sont des associations plus ou moins ouvertement islamiques. Et, en dehors du rôle de victime éplorée et dûment voilée, très peu de femmes dans ce curieux Monopoly. Faites vos jeux !

Point commun entre toutes ces bonnes âmes : elles appellent aux dons sonnants et trébuchants. "Donate now" semble être la formule magique : quasi toutes l’utilisent. Chaos garanti à ce qui reste de Gaza city si tous ces bienfaiteurs arrivent en même temps pour y dépenser généreusement (une partie de) votre argent. Heureusement, si je puis dire, certaines ont peu de chances d’arriver à bon port – en tout cas celui qu’elles disent vouloir atteindre. Mais alors, où va le pognon? Revue des troupes, dans l’ordre d’apparition.

Le World Food Programme a toutes les apparences d’une agence de l’ONU, où il existe en effet une agence portant ce nom. Mais pourquoi cet organisme-ci utilise-t-il un logo différent, quoique ressemblant, du logo officiel du WFP ? On voudrait tromper les gens qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Dans l’univers du charity business, bien connu pour abriter de nombreux profiteurs, ces détails-là ont leur importance si l’on veut établir un lien de confiance et un who’s who un tant soit peu crédible. On constate également que "ce" WFP diffuse des vidéos et des photos misérabilistes et larmoyantes de femmes éplorées, d’enfants sales affamés, de détresses diverses - très inhabituelles dans la communication des agences de l’ONU. Contactée par mail, l’attaché de presse du WFP n’a pas donné suite. Un aveu?

Toujours dans l’orbite des Nations Unies, voici le programme Share the meal (partageons le repas) qui se réfère au WFP. Il se présente comme "l’application officielle du Programme alimentaire mondial (World Food Programme)". On s’interroge quant à l’utilité, pour le WFP, d’avoir une "application officielle" qui récolte de l’argent parallèlement à la page WFP, officielle elle aussi. Attendons la suite.

Unicef Belgium est encore une agence des Nations Unies. On la connaît bien, et ses célèbres cartes de vœux vont bientôt refleurir pour donner bonne conscience à ceux qui les vendent et à ceux qui les achètent, et rentrer du cash bien nécessaire. Le "Fonds des Nations Unies pour l’enfance" s’est déjà retrouvé plusieurs fois dans la rubrique des faits divers. En 1995, ce sont 10 millions de dollars qui s’évaporent du bureau de Nairobi (Kenya) suite à des erreurs de gestion et à des fraudes massives. Le financement d’un prix de l’Unesco, en 2012, par Teodoro Obiang Nguema, le despote qui règne sur la Guinée équatoriale, jette un froid dans le macrocosme de la charité onusienne. En 2015, c’est le flamboyant David Beckham qui plonge l’Unicef dans de grosses difficultés, à cause d’une perception très personnelle du charity business. On n’insistera pas sur le scandale de 2018, lors duquel le numéro deux de l’organisation dut démissionner pour « comportement inapproprié » (lisez: harcèlement sexuel) envers des femmes, lors d’une intervention de triste mémoire en Haïti. Rebelote en Afrique lors de l’épidémie d’Ebola. Bien sûr, ce sont des dérives personnelles qu’on ne peut imputer à l’organisation, mais quand même, ça fait tache. Plus récemment, "Cash Investigation" révèle qu’en en 2022, Unicef France a signé un partenariat avec L’Occitane, une marque de cosmétiques dont l’un des fournisseurs fait travailler des enfants dans les palmeraies. Pour une agence de taille mondiale supposée défendre les enfants, ça la fout mal. Il y en a d’autres, mais on ne va pas s’acharner. D’autre part, on peut s’interroger sur le partenariat avec la fondation Bill & Melinda Gates dans la perspective d’éradiquer la poliomyélite. Tant on sait que cette dernière finance rarement des projet qui ne sont pas bénéfiques aux affaires du bon Bill ou à la perpétuation de la bien-pensance capitaliste. La vraie question demeure : faut-il vraiment que trois agences – voire davantage -des Nations Unies quémandent de l’argent en faveur d’actions à Gaza ?

Human Appeal Belgium est une ASBL de droit belge constituée le 19 juillet 2022[1], dont les ayants droit vivent en Grande-Bretagne. Quelqu’un connaît? Il faut gratter un peu dans leur site web pour voir apparaître une signature, lorsque l’ONG tente d’expliquer le concept de la Zakat, mention qui révèle l’appartenance religieuse de l’ONG. Ainsi apprend-on que "La Zakat est un acte d’adoration que nous effectuons avec la richesse dont Allah (swt)[2] nous a comblés. C’est un devoir religieux qui purifie les impuretés de nos revenus et assure que les excès de richesses soient redistribués aux nécessiteux." En avant, donate now ! Rendez à Allah (swt) les richesses dont il vous a comblés. Cela dit, on cherche en vain, dans le triumvirat dirigeant, un ou une spécialiste du charity business. Ce sont plutôt des experts du business tout court. Prenons le professeur Kenneth Baldwin : son profil LinkedIn nous apprend qu’il est expert en finance islamique. Son dernier article, publié, dit-il, dans le Journal of International Financial Institutions Markets and Money, je n’ai pas vérifié, s’intitule joliment "A value-based market power measure for the participatory deposits of Islamic banks" (Une mesure du pouvoir du marché basée sur la valeur pour les dépôts participatifs des banques islamiques). J’imagine que tout le monde aura compris ce dont il s’agit. Non ? Ah… Pour ce qui est du champ d’action de l’ONG, on peut lire ceci : "Planter un olivier en Palestine, c'est permettre aux populations les plus démunies d'avoir un moyen de subsistance durable, tout en gagnant une récompense continue". C’est ce que font les Juifs en terre sainte depuis plus de 100 ans pour rendre fécond ce sol ingrat. Pour le reste, outre Gaza, Human Appeal finance des projets en Syrie, au Pakistan, au Bangladesh, en Irak, au Yemen… Il en faut des picaillons pour maintenir ce navire islamique à flot !...

Selon Wikipedia et le site web du PCRF, le "Palestine Children's Relief Fund" est une organisation non gouvernementale créée en 1991 par "des personnes soucieuses aux États-Unis de faire face à la crise médicale et humanitaire à laquelle sont confrontés les jeunes Palestiniens au Moyen-Orient". Le PCRF se revendique "organisation humanitaire apolitique et non religieuse qui aide les enfants à recevoir les soins dont ils ont besoin, indépendamment de leur nationalité ou de leur foi." Ah, la foi des enfants… Et de poursuivre : "Cependant, nous savons que pour certains donateurs, il est important de pouvoir s'acquitter de leurs responsabilités en matière de Zakat, l'un des piliers de l'islam." Revoilà la Zakat! L’ONG "non religieuse" se déclare éligible à la Zakat, en vertu d’une "fatwa adressée au PCRF par le Dar Al Ifta[3] palestinien." Au bas de la page web surgit le gros bouton Donate Now. On a connu des organisations non religieuses moins religieuses que celle-là.

L’UNFPA est l’agence des Nations Unies (encore!) en charge des questions de santé sexuelle et reproductive. "Notre mission est de créer un monde dans lequel chaque grossesse est désirée et chaque accouchement sans danger. Un monde dans lequel chaque jeune réalise pleinement son potentiel", peut-on lire sur leur site. Créer un monde, carrément !? Bigre ! Ça doit chiffrer! Saluons néanmoins cette ONG dont les objectifs rejoignent globalement des combats que nous soutenons ici, proches des idéaux progressistes et laïques que nous avons coutume de défendre. Reste cette lancinante question : faut-il vraiment que 5 agences de l’ONU collectent en même temps des fonds dans le cadre d’une même opération ?

Voici à présent l’International Rescue Committee (IRC) : attention, c’est du lourd. Cette ONG fut fondée en 1933 à l’initiative d’Albert Einstein pour assister des opposants à Adolf Hitler. Elle "répond aux pires crises humanitaires dans le monde et aide les populations à survivre, à se rétablir et à se reconstruire." Leur site semble indiquer qu’en fait il s’agirait, au moins partiellement, d’un lobby qui travaille "à façonner les politiques européennes afin d’aider les personnes touchées par les crises humanitaires – y compris la crise climatique (…)". Wikipedia est mon ami, et que me dit-il? "L’IRC aide les personnes victimes de persécutions raciales, religieuses et ethniques, aussi bien que celles touchées par la guerre et la violence. Quand survient une urgence, l’IRC fournit un sanctuaire (!) et une assistance humanitaire ainsi qu’une aide médicale, des abris et de la nourriture. Une fois la crise stabilisée, l’IRC met en place des programmes pour permettre aux réfugiés de supporter leur exil. À travers l’enseignement, la formation et des programmes générateurs de revenus, l’IRC aide ces réfugiés à acquérir de nouvelles compétences pour devenir autonomes." Vaste programme! L’IRC est aujourd’hui présidée par un ancien homme politique britannique, le travailliste David Miliband. Une branche belge existe depuis 2001. Pour l'IRC, selon un plaidoyer à l’intention de l’UE, le "processus visant à améliorer l'efficacité de la réponse humanitaire de l'UE devrait donner priorité aux femmes et aux filles dans les contextes humanitaires". On applaudit à deux mains.[4]

Au moins, chez Muslimi, on joue cartes sur table. "Let’s extend our hands to aid our Muslim brothers and sisters in Gaza"[5], titre leur pub Facebook. Et de poursuivre de façon dramaturgie: “Ils endurent des nuits froides et des estomacs vides au milieu de la dévastation. Grâce à votre don, nos partenaires caritatifs distribuent quotidiennement des repas chauds sur le terrain. Ensemble, réchauffons leurs cœurs en leur apportant la nourriture dont ils ont cruellement besoin.” Ça c’est envoyé, non ? Que des Musulmans aident d’autres Musulmans, c’est assez logique, somme toute. Que dire d’autre? Admirons les photos du brouet et de la file d’attente avec gros plan sur les enfants qui surmontent le fatidique bouton bleu "Donate Now"2. On se répète un peu, mais à qui la faute?

Et voici Umma Relief, qui propose comme motto de "devenir la lumière des enfants de Gaza". Pas moins. Voyez plutôt: “Help Save Children's Lives in Gaza - Be Their Light”. Leur logo d’une colombe blanche sur fond rouge portant dans son bec, non pas un fromage, mais une branche d’olivier terminée par un cœur, ne laisse pas indifférent. Et si l’ONG est bien étatsunienne, chacun sait (?) que "umma" désigne la communauté des musulmans, indépendamment de leur nationalité, de leurs liens sanguins et des pouvoirs politiques qui les gouvernent. Le terme est synonyme de umma islamiyya, "la nation islamique". Ici, pas de gros bouton bleu "Donate now", mais une plus discrète variante "Donate today" insérée dans une vidéo, blanche sur fond rouge comme il se doit. À Umma Relief la palme de la mise en scène, avec cette photo de toute évidence truquée ou réalisée à l’intelligence artificielle : trois bambins limite souriants sous leurs visages parfaitement maculés d’une boue grisâtre. Un gamin de 6 ans arbore un drapeau palestinien, sans doute retrouvé, par miracle, au fin fond des décombres juste à temps pour la photo ; sa petite sœur porte un pull opportunément taché des couleurs du même étendard tandis que le petit dernier, lui, est engoncé dans un keffieh évoquant la même bannière, triangle rouge du drapeau palestinien avantageusement ajusté au premier plan. Du grand art… Donate today!

Médecins sans frontières ne saurait être en reste. Ces familiers des catastrophes en tout genre viennent grossir le peloton des industriels de la mendicité. Vous croyez peut-être que c’est gratuit d’envoyer des avions chargés de médicaments et de matériel médical au Proche-Orient ? Reconnaissons que l’histoire parle en leur faveur. MSF fut de tous les combats humanitaires et leur image reste largement positive, à l’égal de la Croix-Rouge par exemple ; et ce, malgré la pantalonnade des sacs de riz épaulés médiatiquement par Bernard Kouchner (trois prises successives auraient été nécessaires pour immortaliser la scène) ainsi que l’un ou l’autre abus sexuel mais, si j’ose dire, on ne va pas chipoter. Cela étant, on ne perd pas le nord pour aider le sud ; en témoigne cette injonction postée sur Facebook le 14 novembre : "Faites un don et venez immédiatement en aide aux victimes du conflit sur les territoires palestiniens occupés." C’est clair, net et sans bavure. Espérons que leur action le sera aussi.

On fatigue, mais allez, encore un petit effort. Toujours sur Facebook mesdames et messieurs, je vous présente l’OCHA, acronyme pour United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.[6] Quoi, une énième agence des Nations Unies? Ça paraît incroyable, et pourtant… "Un volume d’aide important est nécessaire en permanence à Gaza dans un contexte de crise humanitaire de plus en plus grave. Donate today", peut-on lire (en anglais). Le patron de cet opérateur, un certain Martin Griffiths, est très crédible du haut de sa stature digne d’un chef d’État lorsqu’il délivre son message façon conférence de presse au pupitre de l’ONU. On aimerait d’ailleurs que l’ONU puisse s’ériger, un jour, en gouvernement mondial. Ce ne sera pas du vivant de Martin Griffiths, ni du mien, ne nous voilons pas la face (non je ne l’ai pas fait exprès).

Voilà que survient, sous l’intitulé de Baitzakat, la Zakat égyptienne et Maison de Charité, une association égyptienne qui a offert aux Palestiniens 5 camions (ou seulement leur contenu, ce n’est pas très clair), dans une livrée entièrement aux couleurs de l’association : vert foncé faisant bien ressortir son logo, un épi de blé doré surmonté de deux tourelles. Grâce à Google Translate, voici leur message traduit de l’arabe. "Son Éminence le Grand Imam, Prof. Dr. Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d'Al-Azhar Al-Sharif, a ordonné à la Zakat égyptienne et à la Maison de Charité de lancer la campagne ‘Aidez Gaza’ sous le slogan ‘Efforcez-vous de soutenir la Palestine avec votre argent’. [Il s’agit de] Soutenir notre peuple dans la bande de Gaza et en Palestine et lui fournir une aide d’urgence. La Maison de la Zakat et de la Charité indique que la porte est ouverte aux dons matériels, en nature et aux fournitures médicales pour soutenir notre peuple dans la bande de Gaza, dans le cadre du programme ‘Secours’, l'une des missions de la Zakat et de la Charité égyptiennes." Vu?

Enfin, et pour faire bonne mesure, il y a aussi le Fonds National Juif (FNJ) qui appelle aux dons avec une page web plutôt bien ficelée. Mais cette ONG n’agit qu’en Israël, ce qui la différencie des autres associations citées supra qui, elles, ne font de la pub que pour leurs œuvres à Gaza. Le "journalistiquement correct" voudrait donc qu’elle n’entre pas dans le sujet de ce papier. Toutefois, elle communique sur le même terrain en fonction de la même guerre – celle que se livrent Tsahal et le Hamas. Il est donc pertinent de la citer. On soulignera au passage qu’elle n’y va pas par quatre chemins, puisque d’emblée, la racine de l’URL de la page est le mot donate[7] ; ensuite, on échappe difficilement à l’un des appels aux dons (pas moins de 3 boutons sur la home page). Il y a même une grille évolutive des générosités pour faciliter l’accomplissement du geste ; le ticket d’entrée est à 50 € et si vous êtes en fonds, elle monte jusqu’à 1000 €.[8]

Ainsi s’achève (ouf) cette longue revue des ONG engagées dans le secours aux populations, victimes expiatoires et innocentes d’une guerre aussi cruelle qu’absurde qui, si elle permet à Israël de fournir au monde une démonstration bienvenue de l’efficacité de l’avion de chasse F35 Lightning II du constructeur américain Lockheed-Martin[9], n’apportera aux forces belligérantes en présence, au mieux, qu’une victoire à la Pyrrhus. Et pour nous, le glaçant spectacle de vies sacrifiées pour le grand bonheur des marchands d’armes et des extrémistes religieux. Inch’Allah !



[1] Human Appeal existe depuis une trentaine d’années en Grande-Bretagne, avec les mêmes personnes aux manettes.

[2] Swt : subhanahu wa ta-ala, qui signifie « gloire à lui qu'il soit Exalté ». Suit toujours la mention d’Allah chez les Musulmans pratiquants.

[3] Dar al-Ifta al-Missriyyah est l’un des centres égyptiens de recherche juridique islamique.

[4] Euh, on peut applaudir d’une seule main ?

[5] En français : Tendons les mains pour aider nos frères et sœurs musulmans de Gaza.

[6] Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires

[7] https://donate.kkl-jnf.org

Il semble que vous appréciez cet article

Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.

Merci !

[8] Soyons de bon compte (c’est le cas de le dire) : il y a aussi la possibilité de choisir le montant que l’on veut verser.

[9] Bien nécessaire au fabricant pour faire oublier les différents ratés de cette merveille un peu capricieuse dont la Belgique a commandé 15 exemplaires autour des 100 millions de dollars pièce, moins les rares « offsets ».

commentaires 0 Partager

Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.

Chaque samedi le meilleur de la semaine.

/ Du même auteur /

Toutes les billets

/ Commentaires /

Avant de commencer…

Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.

Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Cet espace nécessite de s’identifier

Créer votre compte J’ai déjà un compte