Dormir
dans la nuit les étoiles couinent
elles ressemblent les étoiles
aux funambules et aux drag-queens
qui hantent mes rêves à poil
je dors encore il est midi
à la fenêtre le ciel plonge
eau pure à l’heure et au jour dits
où la nuit lance ses allonges
quand le jour et la nuit s’enculent
dans un grand lit de mots défait
dans une étreinte ridicule
je dors encore près de mes fées
d’or et de miel ô renoncules
où bruit le rêve que je fais
il n’est pas venu le matin
tendre et brumeux blême et brutal
où les rêves se sont éteints
ainsi que vagues qui s’étalent
sur une triste plage opale
on y voit qui jouent des moutards
dans le petit jour rose et pâle
pour dormir ce n’est pas trop tard
au loin chantait une guitare
les maisons semblaient incolores
près des dunes blondes à l’instar
du ciel qui vibrait d’ambre et d’or
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à l’heure où rentrent les fêtards
je me tourne et je me rendors
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