ENCORE UNE DE PERDUE....

A la Lanterne

Par | Penseur libre |
le
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Jos m'avait donné rendez-vous, ce jour là, dans un vieil estaminet où m'avait-il dit en rigolant : «  Y'a toujours des risq' !!»...toujours son humour qu'il aime bien partagé….

Je le retrouve, dans un coin du café, avec un grand verre de gueuse à l'ancienne dans sa main.

Moi : « Hé bien, tu commences bien ton après-midi toi !!! »

Jos : « Tu vois Menneke, je bois parc'qe je suis déçu, tu conné le novel pour la péé là ! »

Moi : « Tu veux parler du prix Nobel de la paix ? »

Jos : « Ben oui, çà é ce que je te dit: le novel pour la péé !! »

Moi : « Bon….Et qu'est-ce qui te déçois dans cette affaire ? »

Jos : « Moi, j'suis pas là pour décidé de tout çà, parc'que çà é une chose importante que cé messieurs du nor ils barbotent là dessus…..mais, quand même, je trouv' que cé pas à l'autre là qu'il falé le donné le novel….où alors, falé aussi y mettr' le peï qui lui à serré la main pour que la pée elle exist'. Cé vrai non !!! on fé pas la péé tout seul...quand mêm' !! »

Moi : « Oui, Je vois ce que tu veux dire.... »

Jos : « Tu sais moi à qui je l'auré donné….parc'que çà é pas rien le novel, çà é important dans le mond'...Hein….Hé bien...à ceusse qui portent dé casquet' blancs là bas où qui y-a dé pauv' gens qui souffr' de cet' biesse de guerre…. Manneke, cé peïs qui sont là toujours pour aidé lé meïs é lé ketjes blessés sous lé maisons alors que çà tomb' dé bomb' de partout autour deusse….  Mais çà, çà é du courage hein !!! cé peïs çà é dé castards….çà é dé peïs comme dé buildings….dé Ero quoi !!!

é j'aimeré bien lé voir un jour, alors je leur tire ma casquet' é je leur donne une dike baise….parc'qe yen n'a pas beaucoup comme eusse….je t'le dit...mêm'moi... que je suis pas un clopard...hein...Ben, j'sais pas si j'aurais lé ballekes pour fair'ce qu'ils font eusse…..vraiment…. É que çà exist', çà me rend heureux dans mon moi-mêm' de savoir qui y-a dé peïs comme çà dans le monde, qui font çà pour lé z'autr' sans rien demandé pour eusse …Tu te rend compte…..quel z'hom' çà é….. alors on peut être fier d'être humain quand mêm' !!!

Moi : « oui, je suis bien d'accord avec toi sur la qualité fraternelle de ces hommes et leurs actes font chaud au coeur, un tel dévouement pour les autres, c'est pas tous les jours qu'on voit cela... »

Jos : « Et nou z'autre alors, quand on doit accueillir cé pauv'gens qui viennent de là, yen n'a qui osent refusé de lé prendre avec. Çà édes zots, des kluuts qui n'ont pas la comprenure de la vie é qy n'on pas beaucoup de spittant dans leur coeur….Hein !!

Moi : « C'est vrai que çà pose pas mal de questions ces attitudes là !!»

Jos : « Mais attention hein... faut voir aussi que mêm' chez nou z'autres, yen n'a qui leur cherch' dé embûches à cé pauv' gens…..é même…. que quand ils arrivent de là où y zon plus rien, qu'on vient, encore, chipoté avec dé tas de papiers à remplir é dé cart' de tout' lé couleurs qui doivent recevoir pour mangé é se soigné….tu vois çà un peu….hein !!! Misère...mé que misère que nous on leur fé à leur cherché dé poux sur leur têt' alors qui zon déjà a leur intérieur tout' lé z'oreurs qui sont passés sur eusse….pauvr' de nou z'autres de leur fér' çà !!!

Hé bien moi, j'suis pas d'accord… alors mêm' avec ma petit' mitraille, oùs que je passe avant d'allé boire ma pintche, quand je vois, la petit' meï é sé deux ketjes assis, là parterre à ne rien demandé….. çà me fé braire ….alors je vé cherché, pour eusse, un bon pain, un grand sac de patates ou de l'huil' é dé boîtes de sardin' é aussi de la lessiv' pour se tenir propr'…. é alors, je reçois un sourire….é je regarde la meï avec sé grands œils é je vois tout' la tristes' de ceusse qui souffr' é aussi lé blessures avec é le souvenir de ceusse qui z'ont laissé dans leur demeur'….comme mon bompa é ma bobone quand y son partit sur la route quand y'avait la guerre pour échappé à tout' la misèr'de ce moment là…..

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é la guerre qui n'a pas arrêté partout sur not' terre….Potferdek, lé zom' qu'é-ce qui zon dans leur têt' pour ne pas écouté le spittant de leur coeur ? Quand é-ce qui vont arrêté avec tout ce sang qui coule é croir' que l'autre en face, il é un mauvais qui faut massacré…. Alors que la vie elle é belle é simple...é qu'on a déjà assé de soucis com' çà avec elle, que çà suffit pour notr' bonheur de notre ordinaire é qui ya pas besoin de s'étripé lé un contre lé z'autres'….

Hein menneke pas vrai!!!... Alors qu'avec une bon' pintche bien fraich' partagé avec des gens mêm' qu'on connaît pas….alors on fait connaissance é on peut s'amusé ensemble avec ce qu'on é pas...é sentir l'autre com' un frère que l'on n'avé pas reconnu é qui est tellement com' nou z'autre...hein…..un simple peï quoi !!!! Alleï santé quand mêm'…!!!!

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