« On parlait d’amour »
Quelques petites nouvelles comme autant d’éclats d’humanité simple, pudique, un peu mélancolique voire triste parfois. Benjamin Deman distille titre par titre des moments de solitude, d’incompréhension dans un couple, de lassitude face au brouhaha de la vie familiale, de querelles de bureaux et d’injustices au travail. Et l’on se surprend à penser qu’on a peut-être vécu, ressenti la même chose, cette sensation d’être à côté de la plaque, à côté de soi-même, dans une étrangeté brumeuse de la conscience.
Parfois cela force le sourire. Parfois cela oblige à revoir ce que l’on croyait tellement évident qu’on ne le regardait plus.
L’auteur connaît la matière : il a été avocat, il travaille pour une organisation syndicale. Il connaît nos fragilités et nos espoirs. Il sait aussi que la camaraderie, l’entraide, l’amitié et l’amour, tout cela nous sauve des dérapages psychologiques causés par les aspérités de la vie.
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Un style à entendre aussi : une lecture publique par la comédienne Bach-Lan Lê-Bà Thi aura lieu le 30 novembre prochain à 19h, à la libraire Par chemins (Forest). (G.L.)
- Benjamin Deman. « On parlait d’amour ». 201. Ed. L’Harmattan. 138 p. 15 €.
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