Une forêt de rides
Une forêt de rides
Où joue la voix du vent
Comme une fanfare sans percussions
Rien ne force
Cet injuste passage du temps
Ni les mots ni les images
Sous d'ombreux tilleuls
Les voyageurs sans bagage
Ivres orbites snobant
Les fuseaux horaires
Ne jettent rien
Sauf les yeux au ciel
Où ils lisent la marche à vivre
Monika n'approfondit rien
Et la nature triomphe
Evguéni s'évade
Dans les légers renflements de Tatiana
Adamov devient étranger
Il refuse la priorité
Aux mouvements des armées
Nadja aux fortes pommettes
Nage dans un lac sans fin
Grigori brille la nuit
Tout silence rompu
Gala noircit tout
Et tout s'arrange
Dans ces lieux compliqués
Devant un petit verre
D'alcool bien distillé
Ils ont la paix en terrasse
Sous le ciel gris transparent
Quand la vieille fanfare
Joue sans les percussions
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