Chemins noirs (4)
sur ce banc je suis seul et nu
devant les rideaux qui s’effacent
toujours perdu et revenu
revenir et perdre la face
les allées mènent au bout du monde
mais ils ne comprendront jamais
la vie que j’ai la vie immonde
ils croient qu’on est toujours en mai
et que les hivers passent à l’as
l’hiver la faim la nuit tombant
dans les rues le bruit et la crasse
je suis seul et nu sur ce banc
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