Entre deux nuages

Haïculs bénis

Par | Penseur libre |
le
commentaires 0 Partager
Lecture 1 min.

Nous marchons

Vers une demeure noire

Dans un paysage gris ardoise

Ovide, lanceur d'alerte

Me précède sur la prairie sèche

Par affection pour l'arbre

Il dénonce la mort des haies

Chacun de ses pas

Est délicate avancée entre les nuages

Personne n'écoute Ovide

La présence d'une rivière le fait sourire

Dans son monde qui bouge si mal

 

Dans la maison noire

Alison traîne les pieds

Et son inquiétude, aussi

Les mortels arrachages

L'absence de bon sens

La mauvaise volonté des herbes folles

Lui font froid dans le dos

Quand la brume se dissipe

Elle chauffe Ovide

D'un long mouvement circulaire

Du bout de la langue

Onde de choc au bord d'une rivière

Où boivent de grands chevaux

 

Ovide reste sur cette terre qui déborde

Par curiosité

Comme un nuage arraché au ciel

Il dit l'évidence

Parfois

Simple bout de langue

En mouvement circulaire

J'écoute Ovide

Et le quitte

Il semble que vous appréciez cet article

Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.

Merci !

Paupières closes dans la lumière

Entre deux nuages

commentaires 0 Partager

Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.

Chaque samedi le meilleur de la semaine.

/ Du même auteur /

Toutes les billets

/ Commentaires /

Avant de commencer…

Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.

Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Cet espace nécessite de s’identifier

Créer votre compte J’ai déjà un compte