Judas à Jésus : Ton week-end de pâques, tu peux faire une croix dessus !

Le Monstre en Spaghetti Volant n’a jamais conduit ses créatures à de tels excès. Il les a laissé faire à leur guise, les sachant bien capables de commettre eux-mêmes les pires exactions sans l’accord tacite d’un dieu, fut-il de seconde catégorie.
Évidemment, toute cette histoire de Pâques est une manipulation montée par un dieu de seconde catégorie.
De seconde catégorie, car venu forcément après le Monstre en Spaghetti Volant, créateur de toutes choses. On peut légitimement soupçonner ce dieu d’avoir profité de la cuite du MSV lorsqu’il créa le monde, pour traficoter les plans de son projet et se les attribuer. Un apprenti sorcier qui n'avait pas plus de jugeote qu'une huitre, allez, disons une moule, c'est plus joli. Voilà pourquoi ses projets ont complètement foiré. Vous n'avez qu'à lire, regarder, ou écouter les nouvelles.
Étant omniprésent, il savait tout du passé et du futur. Il a pourtant laissé zigouiller son fiston, sans intervenir. Bizarre non ? Il voulait, faut quand même être con ! nous persuader que c’était pour notre bien, nous montrer combien il nous aimait, non pas en le privant de dessert, mais en le faisant clouer sur une croix, et mourir dans d’atroces souffrances. D'après lui, les humains, se sentiraient mieux après. Notons, personne n’avait rien demandé, l'humanité, déjà à l'époque, n'allait pas plus mal que d'habitude.
La littérature regorge, jusqu’à la nausée, d’écrits visant à nous prouver que, si, si, c’est bien de ça qu’il s’agissait, rien d’autre : une preuve d'amour.
C’est une conception divine de l’amour. Comment la nommer autrement ? C'est pourquoi l'athéisme est plutôt recommandé. Avant de devenir Pastafarien§, bien entendu.
En fait, ce dieu au rabais était un sale manipulateur. À travers les larmes qu’il pensait arracher aux humains en laissant supposer à quel point un père devait souffrir de voir son fils crever comme un chien pour sauver (de quoi ?) l'humanité, il savait fort bien, étant omniprésent comme on a dit ci-dessus, qu’il allait ressusciter son môme dans les trois jours.
Ce supplice, c’était du pipeau, un coup de com.
Et puis, a-t-il réellement souffert ? Un dieu, peut-il souffrir de la main de l’homme ?
D’après la théorie de la sainte trinité, le père était aussi le fils et le saint esprit et réciproquement. Donc, c’était également lui, le dieu, qui était sur la croix. Et il n’a rien senti, bien sûr. Les analgésiques divins, il connaissait. Comme tous les dieux. En tout cas, personne n’a jamais démontré qu’un dieu pouvait avoir bobo. À moins de faire semblant pour mieux tromper les mécréants.
À y regarder de plus près, c’est une histoire assez malsaine, cette sainte trinité.
Le fils naissant du père (et inversement, puisque l'un est l'autre), le saint esprit tenant la chandelle pendant l’accouplement, ça fait un peu famille tuyau de poêle, non ?
Mais pour que ce soit crédible, (pas besoin d’internet, même en ce temps-là, pour faire croire n’importe quoi aux pleus-pleus avides des pires carabistouilles, et plus elles sont pires, plus ils y croient), on avait besoin d’une femme. Je résume, pour ne pas faire passer encore plus pour un con ce brave Joseph, connu des services de renseignements de dieu, comme un adepte du pinceau chinois (si vous ne savez pas ce que c’est que le pinceau chinois, révisez votre Kama Soutra) : Fallait cacher les origines divines du moutard afin qu’on le prenne juste pour un brave garçon comme tout le monde, pas fier avec l’ouvrier, faisant la charité aux pauvres et le malin dans les synagogues. Le fils étant aussi le père, par l’intermédiaire de la zigounette de Joseph, (pour un dieu, même d'occasion, forcer les bourses d’un humain, c’est pas plus compliqué que de casser une porte pour n’importe quel cambrioleur) a engrossé sa mère sans vergogne, laquelle, miracle, forcément, n’a pas accouché d’un enfant, mais de trois : le père et le fils et le Saint-Esprit. Lui, on ne sait pas ce qu’il est devenu, il court toujours.  Mais la Marie, qui n'a même pas eu d'orgasme pendant l'opération, n'a pas été incluse dans la Sainte trinité. Les femmes, c’est fait pour pondre des lardons, les torcher, et tenir son ménage.
Avouez tout-de-même qu’il fallait des esprits un peu tordus, voire pervers, ça s'est vérifié par la suite, pour inventer des histoires pareilles !
Ne parlons pas des théologiens qui, depuis des lustres, voire des réverbères, ont saccagé des forêts entières pour en faire des livres dans lesquels ils s’efforcent de justifier les délires de ces fadas. Ils font les importants, mais c'est pas si compliqué d'être théologien. Comme toutes ces histoires, c'est du pipeau, du vent, on peut inventer ce qu’on veut pour justifier ce qu’on veut, au moyen de raisonnements plus alambiqués les uns que les autres pour impressionner ses copains de comptoir, remets nous ça René (maintenant, c'est Fesses de Bouc, au détriment des viticulteurs, des brasseurs, etc) : à tous les coups l'on gagne ! les mots tiennent lieu de preuves. Elle est pas belle la vie ?
Que le Monstre en Spaghetti volant vous touche de son appendice nouilleux.
Et à tous, joyeuses fêtes de pâtes.
Ramen.