La drogue, c'est mal.

Pasta

Par | Journaliste |
le

© Wich

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Les consommateurs de poudres, liquides et plantes diverses issues de notre bonne vieille mère nature, seraient donc les complices des affreux trafiquants de drogues !
Sans consommateurs, pas de trafic, disent quelques moralisateurs honorablement connus sur la place publique et qui n’ont peur de rien.
Où vont-ils chercher tout ça ? Des nuits d’insomnies avant d’arriver à une telle conclusion, sûr ! Le débat atteint des hauteurs philosophiques et sociétales inédites.
Étendons la réflexion : sans conducteurs de bagnoles, pas de marchands de pétrole ! Voilà une piste intéressante pour en finir avec le réchauffement climatique : interdiction du permis de conduire !
Inversement, les buveurs de pinard et autres produits de la fermentation de nos fruits du terroir sont un soutien inconditionnel et citoyen à nos courageux viticulteurs (dont beaucoup ne cultivent pas eux-mêmes, sont chinois par exemple, mais ont investi beaucoup de pognon, gagné, on ne sait comment, dans des grands crûs du Bordelais ou de Bourgogne, entre autres). Ipso facto, ajoutons à ces heureux bénéficiaires de produits populaires ou hors de prix, les négociants en drogues alcooliques diverses. Ils sont parfaitement propres sur eux, ne vont pas mitrailler les façades des maisons de leurs concurrents.
Sans consommateurs d’alcool, pas de taxes, d’accises, d’assassinats sordides, de maltraitance familiale, d’accidents malheureux, mais aussi de fêtes, officielles ou privées, sources de bonne humeur dans la population, voire simplement du petit canon le soir après le turbin, pour changer d’ambiance. C’est plus agréable qu’un anxiolytique et ça ne provoque pas plus de dégâts.
Parmi tous ces pourfendeurs de drogues illicites (Hé oui ! il y en a de permises et d’autres illicites). Selon quels critères ? Vous bousculez pas pour répondre !) certains ont encore des idées plus géniales que les autres.
Constatant que malgré toutes les mesures policières et les saisies record, la consommation de coke augmente, et n'est pas en voie de diminuer, envoyons l’armée dans le port d’Anvers !
Attention ! pas dans la rue ! dans le port ! a cru bon de préciser, mais en vitesse, comme si tout à coup, il percevait vaguement la connerie qu’il venait de dire, mais trop tard pour reculer, le brillant auteur de cette idée.
Où fini le port, où commence la rue ? Et réciproquement.
Le gouvernement décidera. Selon les mêmes critères que la définition des drogues licites ou illicites. Il faut s’attendre à de touchantes palinodies sur l’État de droit.
Ça va faire vachement peur aux trafiquants. Un Bidasse en tenue camouflée, c'est beaucoup plus impressionnant qu’un douanier, même en civil.
Les trafiquants s’inquiètent.
C’est un certain Clarinval ministre de je ne sais quoi (ça n’a aucune importance, l’essentiel, c’est d’être ministre) qui a repris au bond cette remarquable idée émise à l’origine par le bourgmestre d’Anvers. Un grand homme !
Jusqu’à présent, elle a plutôt fait un bide parmi les camarades de gouvernement de Clarinval.
Mais la partie n’est pas finie, il a, semble-t-il, le soutien de son président de parti, l’inénarrable Monsieur Gloub ( Georges LOUis Bouchez), infatigable pourfendeur du gouvernement dont son parti est membre.
Je ne sais pas ce que Clarinval consomme lorsque, par exemple, il casse la graine avec son président de parti et quelques acolytes invétérés, je suppose que ce n’est pas de l’eau minérale.
Que le Monstre en Spaghetti Volant vous touche de son appendice nouilleux.
Ramen.

 

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