On n’enferme ni les enfants ni les journalistes!

Les indignés

Par | Journaliste |
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Des journalistes de la RTBF faisaient leur travail d'information. Ils ont été arrêtés. Photo RTBF.be

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Lecture 2 min.

Voici ce que clame bien fort la Ligue des droits humains à propos des arrestations arbitraires de journalistes par la police à Steenokkerzeel.

Le 20 juin 2018, une manifestation pacifique du collectif #NotInMyName s’est déroulée devant le centre fermé 127bis. Plus de 100 personnes ont bloqué l’accès au chantier du futur nouveau centre fermé pour famille, à Steenokkerzeel. Leur message: rien ne justifie de mettre des familles dans un tel centre et rien ne peut justifier que des enfants se retrouvent derrière des grillages.

Une équipe de la RTBF s’est rendue sur place pour couvrir cette action de désobéissance civile pacifique. Alors que cette action se déroulait dans le calme, deux journalistes et trois techniciens ont été arrêtés de manière arbitraire par la police et ont vu leur matériel confisqué. L’équipe a été libérée en début d’après-midi.

La LDH tire un double constat de ces événements.

Le premier est qu’il est intolérable que des journalistes soient empêchés de réaliser leur travail. La liberté de la presse est un des principes fondamentaux de la démocratie. Qu’une telle entrave à la liberté d’information puisse avoir lieu en Belgique est particulièrement inquiétant et participe à l’affaiblissement de valeurs pourtant fondamentales dans un état de droit.

Le second est que, face à une politique d’enfermement d’enfants aussi radicalement contraire aux droits humains, la réponse radicale de ces citoyenn.es est, aux yeux de la LDH, légitime et remarquable.

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La LDH tient à exprimer son soutien à celles et ceux qui refusent que des enfants soient détenus dans des centres fermés. La LDH réaffirme également son opposition aux centres fermés et, a fortiori, à l‘enfermement d’enfants dans ces centres.

On n’enferme pas un enfant.
Et on n’empêche pas non plus les journalistes de faire leur travail.
Point.

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