Cent jeunes à l'écoute de grands témoins, à Namur

Chemins de traverse

Par | Journaliste |
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Une jeune femme participant à la rencontre témoigna du service civil. ll faudrait donner des moyens accrus à ce projet. (Photo SD)

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Rare, elle l'était, la rencontre qui s'est déroulée le samedi 19 octobre à Namur. C'était au Delta, un bâtiment tout neuf voué à la culture, à l'éducation et aux échanges de points de vue. Il pleuvait comme vache qui pisse mais pas loin de cent jeunes étaient quand même au rendez-vous, avec les témoins devant leur parler de notre monde, selon leurs expériences respectives. L'asbl Scan-R, "Média d'expressions, individuelles et collectives, destiné aux jeunes en fédération Wallonie-Bruxelles",  avait demandé à des journalistes d'assister à un des ateliers du jour, pour donner un coup de main aux jeunes devant écrire ensuite un texte.  

Pour l'un des groupes, intitulé "Crises" , Marie-Helène Ska, cheffe de file de la CSC; Christian Panier, juriste, artiste, ancien magistrat et professeur; Benoît Ramacker, porte-parole du Centre de Crise (fédéral) et Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral, ont d'abord retracé leurs parcours. En se prêtant à cet exercice, ces personnalités ont  communiqué aux jeunes la passion pour le fait de s'engager. De lutter pour une idée, un projet, un modèle de société, bref, autrui. Les heures passèrent trop vite, vu l'ampleur des champs couverts par les témoignages.

L'essentiel était peut-être dans le ton. Sans familiarité ni hiérarchie, de manière simple, humaine, comme on discuterait avec des copains, passant en revue des infos qui ont marqué les esprits. Vint le moment où les témoins retournèrent à leurs activités, et celui, pour les jeunes, d'écrire.D'où les inquiétudes tournant autour de l'interrogation: que dire aux autres, qui n'ont pas eu la chance d'écouter? 

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Ils étaient dans une salle avec vue sur la ville et les nuages lourds de drache, unis dans leur volonté d'expression, en recourant à ces outils de base que sont le bic et le carnet, et aussi un ordinateur portable. Dés la première lecture, quelque chose se dégagea de l'ensemble des textes. Un fil rouge mettant en lumière, chez chaque témoin, chez chaque jeune, la volonté de ne pas subir mais d'échanger pour étoffer leurs connaissances, de chercher à comprendre pour s'impliquer. Peu importe la manière, la démarche étant primordiale. 

Une jeune femme a parlé de solidarité active au travers d'un service civil. Il faut donner corps à ce grand projet qui permet à des gens d'horizons divers de se croiser. Un jeune homme de Bruxelles, qui travaille dans la sécurité, a balancé un texte fort où la Terre s'adresse aux humains. Passionnant, tous voyaient leurs ressentis, relayant ceux recueillis durant la matinée, prendre forme. Avec un  peu de recul, on voit bien que ces adultes à qui ont été confiés de hautes responsabilités auront fait passer une forme d'énergie  à des jeunes en recherche de points de repères. Comme un grand soleil balayant les nuages après la grisaille. 

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