Essouflement du populisme européen?

Les calepins

Par | Penseur libre |
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Exergue                    

« La cathédrale ne lui était pas seulement la société, mais encore l’univers, mais encore toute la nature. Il ne rêvait pas d’autres espaliers que les vitraux toujours en fleur, d’autre ombrage que celui de ces feuillages de pierre, qui s’épanouissent chargés d’oiseaux, d’autres montagnes que les tours colossales de l’église, d’autre océan que Paris qui bruissait à leurs pieds. » (Notre-Dame de Paris, Livre IV, chap. 3, 1831)

Dimanche 7 avril

En écrivant Les « bleus » de la mémoire (éd. Absolute books), Hervé Hasquin savait qu’il ne se ferait pas que des amis. En publiant son livre à trois mois d’une échéance électorale difficile pour son parti - le Mouvement réformateur (MR) qui, seul des formations francophones, assuma la direction du gouvernement fédéral - il devait se douter qu’il dérangerait certains des libéraux qu’il côtoya, fréquenta, durant ses années ministérielles. Auparavant, il avait dirigé l’Université libre de Bruxelles. Par la suite, il dépoussiéra l’Académie royale de Belgique. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on sait cet homme désireux de commenter sa pensée, démonter un préjugé ou porter la contradiction à voix haute et intelligible, fût-ce dans un magasin de porcelaine. Son ouvrage contient sûrement des balises de subjectivité, mais l’auteur n’en a cure : il assume, y compris par provocation. Il se dit timide mais on le sent fier de son ego. Henry Monnier avait un jour déclaré : « C’est mon opinion et je la partage. » Par-delà les décennies, le mot était parvenu à Groucho Marx qui en avait usé souvent. C’est le seul domaine dans lequel on peut affirmer que Hervé Hasquin se sentait marxiste.

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 Le Ronde. Le Tour des Flandres, l’une des courses d’un jour les plus passionnantes. Alberto Bettiol, un jeune Toscan, surprend tous les favoris et remporte l’épreuve presque à sa propre surprise. Á peine la ligne d’arrivée franchie, le micro de la RAI lui est tendu. Encore essoufflé, il exprime sa joie et explique sa course en anglais. Un signe ! La langue italienne est pourtant si belle…

Lundi 8 avril

Dans la perspective de former un groupe homogène au sein du futur Parlement européen, Matteo Salvini réunit à Milan les différents chefs de l’extrême droite représentée dans des gouvernements nationaux ou régionaux de l’Union. Le Pen et Orbán manquent à l’appel et il semble que la mayonnaise italienne ne prend pas aisément. L’un des atouts majeurs de la démocratie, c’est que les extrêmes – et surtout les extrêmes droites -  finissent tôt ou tard par se heurter. Comme d’autres avant lui Salvini découvre l’évidence : fédérer les nationalistes, c’est un oxymore.

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 L’heure fatidique est arrivée pour Édouard Philippe. Il doit en effet communiquer la synthèse des propositions enregistrées tout au long du Grand Débat citoyen initié par Emmanuel Macron. Près de deux millions de contributions auront dû être dépouillées, ce qui rend la synthèse complexe voire impossible. Le Premier ministre va donc inévitablement provoquer des mécontentements tandis que des mesures devraient découler de l’analyse. Celles-ci, en revanche, annoncées par le Président, créeront des satisfactions. Telle est la rançon de la Ve République : le vinaigre à Matignon, le sucre à l’Élysée.

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 « Play it again, Sam ! » Hier, en toute fin de soirée, France 2 a diffusé Casablanca, de Michael Curtiz. On peut avoir vu ce film une douzaine de fois, on reste émerveillé par le jeu du couple Bergman – Bogart. Et puis, creusant le détail et les conditions de tournage, on se rappelle qu’il a carrément été réalisé en temps réel dirait-on. L’histoire se déroule dans le Maroc de 1942 et le film a été réalisé en 1942, c’est-à-dire l’année de l’apogée du nazisme, l’année où l’on pouvait imaginer que l’Allemagne d’Hitler et ses alliés gagneraient la guerre. C’est en ce sens aussi que cette œuvre cinématographique doit être au premier plan de l’histoire du cinéma.

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 Après 18 mois de restauration, Hauteville House, la maison où Victor Hugo vécut durant son exil dans les îles anglo-normandes, est à nouveau ouverte au public. 134 ans après sa mort, il serait possible de mentionner chaque jour une information relative à Victor Hugo. 

Mardi 9 avril

 Un observateur très avisé de la politique russe – et qui connaît bien Poutine pour l’avoir longtemps servi – prétend que le maître du Kremlin s’ennuie, qu’il a envie de se reposer, qu’il est toutefois retenu par un entourage innombrable dépendant de sa position dominante. Étrange information… Cela dit, la cote de popularité de Poutine est en chute libre depuis qu’il a dû réduire le montant des pensions de retraites. Information moins étrange, à transmettre à Macron.

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D’après l’excellent journal italien La Repubblica, le mouvement populiste est en train de s’essouffler en Europe. L’absurdité que dégagent les circonvolutions du Brexit n’y est sans doute pas pour rien. Même la Ligue du Nord et le Mouvement 5 étoiles perdraient de leur superbe. Certaines de leurs personnalités, fringantes à l’issue du référendum britannique, seraient aujourd’hui « embarrassées » au point de se taire. Il est un fait que les Britanniques alimentent favorablement les thèses des europhiles. Trump aussi d’ailleurs, depuis son élection, nourrit bien par défaut la construction européenne. Celle-ci est cependant moins encline à se dévassaliser de son grand protecteur.

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 Manneken-Pis a 400 ans. Cette petite statue en bronze de 60 centimètres représentant un gamin faisant pipi, réalisée par le célèbre sculpteur Jérôme Duqesnoy l’Ancien (1570 – 1641) attire des centaines de milliers de touristes. On peut se demander pourquoi mais c’est un fait. Un échevin écolo de la ville de Bruxelles vient de s’apercevoir que le jet puissant du gosse ne fonctionnait pas en circuit fermé. Chaque jour, près de 2000 litres d’eau filent donc à l’égout. La maladresse a été corrigée. La leçon pourrait motiver toutes les villes à vérifier leurs fontaines publiques. Á l’heure où l’on invite le citoyen à surveiller ses gestes de la vie ordinaire (ne pas laisser couler l’eau pendant que l’on se brosse les dents…), que l’exemple vienne d’en haut ne serait point superflu. 

Mercredi 10 avril

Israël a voté. Netanyahou est en route pour accomplir un cinquième mandat et détenir ainsi un record de longévité à la tête du gouvernement de l’État hébreu. Pour asseoir son pouvoir, il devra donner un peu plus de gages aux partis religieux et d’extrême droite. Ce n’est pas une surprise, c’est dans l’air du temps… Seulement 10 % des députés de la nouvelle Chambre sont partisans d’une solution de deux États dans le conflit avec les Palestiniens. Autant dire que cette perspective est enterrée. Pour un temps du moins…

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 Pascal Bruckner publie une tribune dans Le Figaro qui devrait être propagée dans tous les médias. Á lire le titre, on peut déjà méditer le problème : "Greta Thunberg : la dangereuse propagande de l’infantilisme climatique". Mais la lecture conduit, comme toujours avec le philosophe, vers des transversalités qui étançonnent l’affirmation en visitant l’Histoire. Ainsi s’appuie-t-il d’emblée sur Platon (315 avant J-C.) : un excès des libertés provoque une inversion des hiérarchies. La démocratie est chose fragile mais aussi complexe.

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 Il arrive que l’hôpital ne se moque point de la Charité. Parfois, il l’encense. Sur le parvis du musée de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, on trouve une grande stèle en pierre brute gris anthracite sur laquelle il est gravé : Les victimes de l’intolérance ne sont pas mortes tant que les vivants pensent à elles.

Jeudi 11 avril

 Theresa May est allée faire des bisous à Angela Merkel et quelques heures plus tard à Emmanuel Macron. Dans la nuit, elle obtenait un rabiot de 6 mois. Elle a jusqu’au 31 octobre la possibilité de conclure le Brexit. Pas sûr qu’elle recevra des bisous à son retour au pays mais, persévérante et tenace, elle joue à l’influence et à l’endurance. Et comme l’Union européenne n’a pas non plus intérêt à connaître un no deal, ça marche, même avec les élections européennes prévues dans le parcours. C’est assez impressionnant autant que déroutant. Bien malin qui pourrait dessiner la suite. Encore plus malin aussi serait celui qui décrirait comment les historiens la narreront.    

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 Albert Einstein avait raison, Stephen Hawking aurait pu se réjouir : il existe bien un « trou noir ». Des astrophysiciens viennent de parvenir à le photographier. Il est situé à 50 millions d’années-lumière de la Terre. C’est comme si, de Bruxelles, on parvenait à photographier un grain de moutarde qui se trouverait à Washington. On s’émerveille, et puis la vie continue, ordinaire. Et en hommage à Jacques Prévert, on s’intéresse au chat de la voisine qui aime la bonne cuisine et fait des gros ronrons sur son bel édredon. Don-don.

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 Laurent Voulzy a souhaité réaliser une tournée dans les églises, collégiales et cathédrales. Succès de foule indéniable. Comme le projet s’inscrit dans « ses options spirituelles », il a bâti un répertoire approprié où il propose un chant sur les pêcheurs, une mélodie pour Jésus, un hommage à Jeanne, etc. Le public applaudit mais sans plus. Alors, aux deux tiers de sa prestation, l’artiste entame un long pot-pourri de ses succès (Désir, désir, Belle-île-en-Mer, Marie Galante….) Alors le public se lève et l’ambiance monte soudain de plusieurs crans. Il n’enchaînera toutefois pas avec Rockcollection, considérant sans doute que le cadre ne s’y prête pas. Ce ne serait pas de circonstance… Ah bon ?

Vendredi 12 avril

 Des milliers de Soudanais manifestant autour du palais présidentiel à Khartoum. Il y avait quelque chose d’algérois dans la protestation. L’armée a entendu les cris du peuple : elle vient de destituer Omar-el-Bechir, 75 ans, au pouvoir depuis le 3 juillet 1996. Le parallèle avec l’Algérie est toujours de mise. Un printemps arabe bis ?  Affaire à suivre.

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 On a commencé à voter en Inde. 900 millions d’électeurs sont appelés aux urnes et il y a toujours un Gandhi pour représenter le parti du Congrès. Mais avant de spéculer sur les chances des uns et des autres, il importe de saluer le formidable exercice démocratique par l’expression du suffrage universel.

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 Après seulement 100 jours, l’état de grâce du président brésilien Jair Bolsonaro s’est déjà effondré. Plus de la moitié de ses partisans le rejettent si bien qu’un petit tiers de la population brésilienne lui fait encore confiance. Bah ! Si son avenir était hypothéqué, il pourrait se tourner vers son ami Netanyahou qui lui avait déjà rendu visite à Rio à la fin décembre. En Israël, une blague à l’humour décapant - comme savent en distiller les juifs pour rire d’eux-mêmes – circulait dans les milieux intellectuels : « Autrefois, on allait au Brésil en mission pour dénicher des fascistes ; aujourd’hui, on s’y rend pour les complimenter. »   

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 Il y a toujours bien deux papes. Benoît XVI n’est pas encore mort. On aurait pu le penser puisqu’il ne s’exprimait plus. C’était par politesse, par délicatesse, par décence vis-à-vis de son successeur François qu’il entretenait un mutisme de bon aloi. Mais voilà que boum ! Tout à coup, Sa Sainteté antérieure ressent le besoin de sortir de son silence obligé. Pour quoi donc ? Pour déclarer que s’il y a de la pédophilie dans l’Église, c’est depuis et à cause de Mai’68. Personne n’aurait jamais osé imaginer cela. Puisqu’il faut quand même bien rétorquer, on dira que si le vieillard Benoît dit de telles sottises, c’est parce que l’adolescent Ratzinger a été formé aux Jeunesses hitlériennes. 

Samedi 13 avril

Ce fut beaucoup plus rapide que prévu. Au Soudan un alter ego d’Omar el-Béchir devint président, ce qui ne calma point le peuple. Du coup (du coup d’État…), un général prit la relève. Gare au parallèle avec l’Egypte !

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 Blanche comme neige. Il est rare de découvrir une œuvre cinématographique où la liberté féminine est célébrée en la confrontant à sept types d’hommes différents, échantillons représentatifs de la majorité d’une gent masculine tantôt minable, tantôt stupide mais, au fond, assez sympathique sinon gentille. Á l’heure où la question du « genre » préoccupe psychiatres et juristes (entre autres…), il est bon de montrer que la race humaine compte des femmes et des hommes aux aspirations sentimentales différentes (entre autres également…) qui ont la capacité de se comprendre et s’apprécier s’ils sont déterminés à tolérer leurs manières d’être. Ils peuvent même, alors, chasser le malheur pour ne considérer que le plaisir de vivre. Anne Fontaine a parfaitement résolu l’équation essentielle au bonheur en s’inspirant du conte de Grimm avec l’admirable prestation de Lou de Laâge (qui rappelle parfois la Brigitte Bardot de Et Dieu créa la femme) et le jeu toujours si précis, impeccable, d’Isabelle Huppert. Quant aux sept nains, ils sont tous très bien dans leur rôle. Avec un brin de chauvinisme, on donnera une mention spéciale à Benoît Poelvoorde.

Dimanche 14 avril

 Non la social-démocratie n’est pas morte. Elle vient de remporter les élections en Finlande. Le futur Premier ministre annonce des mesures comparables à celles qui avaient fait de la Scandinavie des territoires de progrès social uniques au monde. Mais que l’arbre ne cache pas la forêt : si, pour la première fois depuis 20 ans, le parti social-démocrate arrive en tête du scrutin il ne possède que 40 députés, talonné par l’extrême droite qui en compte 39, une formidable progression, tandis que viennent ensuite les conservateurs avec 38 sièges. Lorsque l’on sait que le Parlement finlandais compte 200 députés, on en déduit aisément que la coalition à former ne sera pas une tâche de tout repos. Le parti populiste s’appelle Le Vrais Finlandais, car il fait de la lutte contre l’immigration le point essentiel de son programme. Á vérifier dans un mois et dix jours, lors du scrutin européen.

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 La campagne pour les élections européennes commence doucement. Après les fêtes de Pâques, elle prendra son véritable envol. Déjà, Bernard-Henri Lévy a entamé sa tournée de 22 villes européennes. Le JDD consacre une page entière à sa prestation de Budapest. Anna Cabana la narre comme un spectacle de Seul-en-scène, avec le recul et l’humour qui convient eu égard au personnage, mais en lui reconnaissant néanmoins un talent et une puissance de conviction. En épinglant aussi quelques formules qui n’appartiennent qu’à lui : « Seule la poésie, la vraie, cet infarctus de l’âme, sauvera l’Europe »… « Les peuples ont les chefs qu’ils méritent et le problème, là, ce n’est pas les chefs » (à propos des islamistes, un sujet qui sera prégnant dans les choix des électeurs). Quant à Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, il se devait de partir tôt au charbon. Il est neuf, sincère, authentique. Ce sont ses seuls atouts mais ils peuvent lui donner force et audience. On a envie de lui souhaiter « Bon vent ! »  

                                                                        *

 « Un héros qui mord les couilles de ce cinglé de Trump en visite à Buckingham Palace ! J’ai tout donné pour cette scène. » Ainsi s’exprime Guillaume Gallienne qui prêta sa voix au chien Rex dans Royal Corgi, la comédie satirique de Ben Stassen et Vincent Kesteloot. C’est en effet un moment fort du début de ce film d’animation et l’on s’attend à rester sur la crête d’un humour grinçant ou discourtois qui convient autant aux enfants qu’aux adultes. Hélas !, le ton devient plus sage, la morale succède à la satire. On découvre par exemple que le plus fort ne domine pas nécessairement si les petits s’allient tous contre lui… C’est bien, c’est charmant, mais ce n’est plus osé.

Lundi 15 avril

 Avant d’observer l’intervention d’Emmanuel Macron à la télévision aux 20 heures, et tandis que la France l’attend et le voir annoncer des mesures immédiates consécutives au Grand débat qu’il avait initié, il est bon de relire l’article que lui consacrait hier dans le JDD l’écrivain psychanalyste Michel Schneider. Sous le titre Le président mal-aimé, on y découvre quelques réflexions personnelles dont il faudra se rappeler ce soir, lorsque l’heure de l’appréciation aura sonné :

« Entre Macron et les Français, une psychanalyse ratée ? ‘Les Français n’aiment pas la France’ aurait dit de Gaulle à Malraux. Peut-être ; en tout cas, leurs dirigeants confondent amour et satisfaction à crédit des intérêts catégoriels. Ils veulent être aimés, mais pour être aimé, il y a des moyens moins hasardeux que la politique.

 Sans aller jusqu’à la conception du pouvoir de Machiavel – le prince doit se faire craindre et non se faire aimer -, il faudra bien qu’un jour nos dirigeants cessent de dire qu’ils écoutent les Français et vont répondre à leurs aspirations, apaiser leurs souffrances, combler leur manque à être. »

 Quatre pages plus loin, le journal précisait que dans un discours à la Sorbonne à l’occasion du 40e anniversaire de l’Institut français des Relations internationales, Hubert Védrine, homme affable, avait affirmé que le projet européen de Macron « manquait de contenu » et que dans les crises à venir, il faudrait des dirigeants « un peu brutaux », très forts « en mental » et « un peu sorciers ». Peut-être pensait-il à François Mitterrand. Cet article n’avait, en tout cas, aucun rapport avec l’autre. 

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 Claire Burger a confié à Bouli Lanners le rôle d’un père décontenancé par le départ de son épouse du cocon familial, et qui ne parvient pas à s’engager dans cette mutation sentimentale avec ses deux filles. Une histoire on ne peut plus banale dans laquelle le quidam se sent parfois si mêlé tout en étant néanmoins si lointain. Car chaque épreuve affective est différente et surtout strictement privée. Exploiter la sensibilité de l’affection n’est pas très convenable.

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