Foute, Foot et ballon populiste

Les calepins

Par | Penseur libre |
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Vendredi 1er juin

 Voilà donc à Madrid un jeune socialiste de 46 ans succédant à Mariano Rajoy, obligé de subir une motion de censure. Alors que la social-démocratie est en recul partout en Europe, l’événement paraît cocasse. Il l’est, d’une certaine manière. Car si l’opposition au gouvernement conservateur a réuni 180 voix sur 350, les socialistes ne détiennent que 84 sièges. Pedro Sanchez devra donc très vite être capable d’harmoniser la pluralité de l’opposition, et sans doute prévoir des élections anticipées en espérant que le PSOE, s’il n’obtient pas la majorité absolue, devienne vraiment le véritable pivot d’une nouvelle majorité parlementaire capable de gouverner le pays et de le conduire vers des avancées démocratiques rassembleuses.

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 Donald Trump confirme que sa rencontre avec Kim Jong-un aura bien lieu le 12 juin. Il a encore 11 jours pour changer d’avis. C’est beaucoup…

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 De plus en plus amer, aigri, partagé entre la déception et la colère, l’historien social-démocrate israélien Elie Barnavi, ancien ambassadeur en France, signe une nouvelle chronique désabusée dans Regard, la revue du Centre communautaire laïc juif de Bruxelles. Le dernier alinéa survient comme un haut-le-cœur : « Pendant que des jeunes tombent sous les balles à la frontière de Gaza, un Netanyahou hilare exalte ‘une journée de gloire’ [inauguration de l’ambassade US] à Jérusalem et, à Tel-Aviv, la foule en liesse célèbre la victoire à l’Eurovision de Netta Barzilaï. Mon pays bien-aimé sombre dans la schizophrénie. »

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 Pourquoi le milliardaire défunt Serge Dassault (« tiré d’affaires » comme le souligne Libération), avionneur de son état et, entre autres, propriétaire du Figaro, a-t-il droit à un hommage funéraire dans la Cour de l’Hôtel des Invalides avec un vibrant discours du Premier ministre ?

Samedi 2 juin

 La signification des substantifs, leur évolution plus particulièrement, sont un bon baromètre politique. Ainsi, d’après Alain Rey (Dictionnaire historique de la langue française, éd. Le Robert), ce n’est que depuis les années ’70 et surtout depuis 2000 que le terme populisme a pris un tour péjoratif, se disant d’un discours qui s’adresse au peuple dans le but de critiquer le système, ses représentants et ses élites, manière de s’opposer à la démocratie traditionnelle. Le recours au référendum tel que Charles de Gaulle le pratiquait aurait pu, n’était la personnalité de l’homme, être taxé de populisme. De même, depuis quelques décennies, le terrorisme qualifie des actes violents accomplis dans le but de créer de l’insécurité, s’étendant ainsi à ce qui se rapportait plutôt à un régime politique ou à ce qui veut l’abattre. C’est encore faire trop d’honneur aux fous d’Allah qui commettent des attentats que de les qualifier de terroristes. Ils ne sont, en vérité, que des agents de destruction, sans aucun objectif de remplacement. Ils servent le Mal en considérant que c’est un bien. Le mot idéologie acquiert de plus en plus un sens péjoratif. Jadis une science, toujours une philosophie de l’action sociale, l’idéologie est considérée comme une manière archaïque et surtout bornée de faire de la politique. Quand un gestionnaire de droite veut disqualifier son contradicteur, il dit qu’il fait de l’idéologie. Son allusion portera plus fort s’il le qualifiera d’idéologue. Le recul des idées de gauche favorise ces mutations qui trafiquent le sens au point de les considérer comme des gros mots. Dans le numéro de Marianne de cette semaine, Jacques Julliard, bon historien du socialisme, souligne la distinction entre front populaire et front populiste. Et afin de bien expliquer notre besoin d’avoir un front populaire plutôt qu’un front populiste, il pose le sectarisme imbécile des Insoumis de Mélenchon. Ceux-là, qui feraient demain alliance avec les nationalistes de Le Pen pour contrer Macron. Impossible ? C’est ce qui se passe actuellement de l’autre côté des Alpes…

 L’exemple de dégradation le plus net reste évidemment l’apocope du mot prolétaire. Á partir de la fin du 19e siècle, sa troncation donne prolo, ce qui dégagera tantôt une image militante, tantôt une catégorie sociale sympathique. Yves Montand l’employait encore avec romantisme. La troncation attaqua ensuite le dernier o pendant la vague néolibérale. Le prol est un individu de seconde zone, abaissé à la partie de la société qu’il convient de mépriser, voire d’exclure. La caractéristique de son statut, c’est qu’il ne devrait pas en avoir. Partant, on est à l’aise pour s’opposer au principe d’égalité avec ses corollaires, comme par exemple la remise en question du suffrage universel. Le genre humain traverse les époques chargé d’assonances variables. « J’appelle journalisme tout ce qui sera moins intéressant demain qu’aujourd’hui » prétendait Gide. Les dictionnaires aussi varient avec le temps ; mais ils restent toujours intéressants.

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 Avec Le Cercle littéraire de Guernesey, Mike Newell réussit une romance un peu trop cousue de fil blanc mais il rate une énorme référence. Son héroïne en effet, écrivaine londonienne, se rend sur l’île anglo-normande par et pour des raisons littéraires. Elle est fascinée par l’endroit et par certains de ses hôtes au point de tomber amoureuse de l’un deux alors qu’elle vient de se fiancer à Londres. Elle passe donc plusieurs jours à découvrir les attraits de cette île. Jamais ne lui vient à l’esprit l’idée d’aller visiter Hauteville House, la grande maison blanche où Victor Hugo vécut plus de quinze années de son exil, un des lieux du monde où le souffle littéraire est le plus prégnant, le domaine qui rendit cette île célèbre. Un cratère de culpabilité dans le scénario. 

Dimanche 3 juin

 Matteo Salvini, le chef de l’extrême droite italienne, tout frais ministre de l’Intérieur, marque le commencement de son mandat par un voyage en Sicile afin d’examiner le problème des migrants. Il a promis, en campagne, d’en renvoyer un demi-million chez eux. Bien entendu, il sait que ce projet est irréalisable mais comme d’autres de son acabit qui s’asseyent sur la morale, à commencer par Donald Trump, il sait aussi que les promesses n’engagent que ceux qui les entendent. Il tombe à pic : on signale qu’une embarcation de fortune transportant une centaine de Tunisiens a fait naufrage au large de Sfax, laissant une quarantaine de noyés, tous décidés à gagner l’île de Lampedusa. Salvini va devoir donner un commentaire. S’il ne trouve pas les mots, il peut consulter son ami Bart De Wever, le nationaliste flamand, bourgmestre d’Anvers. Celui-ci n’a pas son pareil pour flatter l’opinion en recourant à un insolent bon sens.

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 Denier jour de la remarquable exposition consacrée à Fernand Léger au Palais des Beaux-arts de Bruxelles (dramatiquement appelé Bozart, ce néologisme belge étant reproduit sur toutes les vitres de la façade. Victor Horta ! Jules Destrée ! Au secours !) La foule se presse. Elle a raison. L’ensemble des cimaises se décline de manière très harmonieuse, balisé par quelques documents audiovisuels rares qui montrent combien avait senti l’importance naissante du cinéma (« Le cinéma m’a fait tourner la tête. En 1923, je fréquentais des copains qui étaient dans le cinéma et j’ai été tellement pris que j’ai failli lâcher la peinture »). Il admirait Charlot, et Chaplin avait aussi compris la formidable machine à facéties que serait le cinéma. En général, les couleurs de Léger sont vives. Des rouges, des jaunes, des bleus purs qui, tantôt chargent les vides, tantôt débordent du trait comme pour mettre le dessin plus encore en valeur. Le peintre puise son imagination dans la rue. Même s’ils sont clowns ou coursiers, les personnages mis en scène sont toujours des gens ordinaires. Les ouvriers en bâtiment sont des acrobates et les acrobates des sujets d’entrelacement de corps. Fernand Léger a aimé son temps. Il l’a épousé. En forme et en couleurs. Le monde virtuel est bien éloigné du sien.

Lundi 4 juin

 Érik Orsenna aime les villes. Avec l’architecte-paysagiste Nicolas Gilsoul, il vient de faire paraître un ouvrage qui devrait connaître le succès dans les lectures de l’été (Désir de villes, éd. Robert Laffont). Il évoque ainsi des villes françaises qui se sont bien rénovées en matière urbanistique et en création culturelle. Brest décrit par Orsenna n’est plus cet endroit sordide où Prévert avait observé Barbara. Quant à Lyon, « se promener dans le nouveau quartier de la Confluence, là où est implanté le musée du même nom, c’est vraiment magnifique » confie-t-il à L’Express. Orsenna-le-voyageur n’est pas loin d’inventer un nouveau concept de vacances : fini le séjour sur les plages bondées. Le futur snobisme, ce sera de passer ses vacances dans les villes !

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 Jean-Claude Idée est de retour à Bruxelles avec ses comédiens des Universités populaires du Théâtre après avoir égayé les allées du château de Voltaire à Ferney, inauguré jeudi dernier après restauration par le président de la République et la ministre de la Culture. Le voici déjà dans une autre veine, celle qui nous conduit à la fin de la Grande Guerre où Paris est en liesse tandis qu’un cortège funèbre la traverse de part en part. Pablo Picasso, Max Jacob et tant d’autres amis enterrent Guillaume Apollinaire - qu’une grippe espagnole d’autant plus agressive que le poète était diminué par sa récente trépanation due à un éclat d’obus – emporté par la faux à moins de quarante ans. On lui doit l’invention du mot surréaliste, ainsi qu’il qualifia son drame Les Mamelles de Tirésias. Alors Idée remonte le temps, il le découd et propose des moments de vie intense que la littérature retiendra souvent comme fondateurs. Un autre monde commence ce 11 novembre 1918, car Breton, Aragon et Soupault vont s’engager dans la voie tracée par Apollinaire dans les mois suivants, et bousculer le siècle par un mécanisme de la pensée que l’on ne pourra désigner que comme révolution. Mais c’est là une autre histoire que Jean-Claude Idée racontera peut-être un jour. Pour l’heure Myriam de Colombi, la découvreuse de talents qui sait la qualité des pièces de théâtre, présente dans la salle, s’est montrée ravie. On pourrait donc bien retrouver Á bas Guillaume ! à l’affiche du Théâtre Montparnasse pour le centenaire de la fin de la guerre ’14-18… et le centenaire de la mort de Guillaume Apollinaire, poète somptueux, amoureux spontané, un émigré que la France fascinait et à laquelle il s’est donné en lui laissant sa vie et sa vision poétique.

Mardi 5 juin

 Pendant deux heures, dans la salle d’un quartier huppé de Chelsea (Londres), Bernard-Henri Lévy a fourni un plaidoyer sensible pour supprimer le Brexit, allant jusqu’à démontrer qu’il n’y a pas d’Europe sans le Royaume-Uni. C’est le 23 avril 1972 que la France vota en référendum pour l’adhésion du Royaume-Uni dans l’Union européenne, un scrutin proposé par Georges Pompidou. De Gaulle s’y était toujours opposé. Le verdict fut positif à 68 % avec 40 % d’abstentions (Mitterrand et le PS l’avaient prônée).  BHL était âgé de 24 ans. On n’a pas le souvenir qu’il se soit exprimé à l’époque en faveur de l’adhésion. Après avoir pacifié la Croatie et la Libye, l’homme prend des accents dramatiques en méprisant le résultat du suffrage universel. S’il parvient à ses fins, on s’attend à ce qu’il convainque le Qatar de déposer sa candidature.

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 Dans une petite décade, la Coupe du monde de Football aura commencé. Cette année, c’est la Russie qui l’organise. 64 matches pendant un mois. Toutes les autres activités de la planète passeront au second plan. Et lorsqu’un événement majeur surviendra, comme un attentat par exemple, il sera évalué, mesuré, commenté à l’aune de la confrontation des nations sur les pelouses poutiniennes. Le foute, c’est la guerre à bon compte. Il ne faut pas le haïr, comme l’a écrit le sociologue Claude Javeau, il faut se féliciter du spectacle qu’il donne. C’est un défoulement qui permet peut-être d’éviter des confrontations armées. C’est par défaut un facteur de paix. Le jury Nobel devrait songer à honorer la FIFA. Son grand tournoi quadriennal épargne des millions de vie. Bien sûr, il y aura quelques déchets : un infarctus ici, quelques mâchoires déchaussées là, mais rien de comparable à une bataille de tranchées ou à des bombardements. Bien sûr il y aura quelques incongruités du côté des collectifs de gladiateurs. Prenons la Belgique. Son équipe est dirigée par un entraîneur (un coach) espagnol qui ne connaît aucune des trois langues du pays. Devant les caméras de la télévision flamande ou devant celles de la télévision francophone, il s’exprime en anglais. Il a sélectionné 24 joueurs. Un seul joue dans un club belge, en l’occurrence Anderlecht. Les autres évoluent en Angleterre, en Allemagne, en France, et même en Chine ! Mais avant chaque rencontre, graves et bien alignés face la tribune d’honneur, ils poseront tous la main sur le cœur, à l’américaine, lorsque retentira La Brabançonne, l’hymne national de ce petit royaume si envié.

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 « Avoir peur de son ombre. Ou la perdre » (Chamisso). Hier soir, FR 3 diffusa  L’Armée des ombres, l’admirable film de Jean-Pierre Melville sur la Résistance, qui réunissait des acteurs prodigieux, tous parfaits dans leur rôle : Cassel, Meurice, Reggiani, Signoret, Ventura… Melville possédait les éléments d’un scénario impeccable, d’une trame authentique puisqu’il avait rejoint la France libre à Londres dès 1942. N’empêche. Ce film est un chef-d’œuvre. On ne saurait avancer un chiffre sérieux pour souligner combien de fois il a été projeté à la télévision. Son audience d’hier soir atteignit pourtant presque 3 millions de téléspectateurs. Et l’on se prend à penser aux films que Melville nous aurait encore donnés à voir s’il n’avait été emporté par la maladie à 56 ans…

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 Bill Clinton a écrit un roman à intrigues. Disons plutôt qu’il a fourni la matière et que c’est James Patterson qui l’a écrit (Le Président a disparu, éd. Jean-Claude Lattès). Mais reconnaissons la correction du beau gosse : il associe son nègre. Tant d’hommes politiques publient des livres qu’ils n’ont pas écrit que le franc jeu du grand Bill mérite le salut. Ce sera bien entendu un succès de librairie. Les premiers commentaires évoquent des scènes tout à fait plausibles. Le roman à intrigues serait donc, le cas échéant, un roman à clefs… Un jour peut-être, Donald Trump publiera aussi un roman à intrigues. Ou à clefs.

Mercredi 6 juin

 Certains souvenirs sont des pépites que la mémoire fidélise dans un écrin. Luc Dellisse a soulevé le couvercle du coffret dissimulé aux grilles de l’oubli. Rien de commun avec la boîte de Pandore. Juste un moment de repères, la possibilité d’habiller un fait ordinaire en jalon d’une vie qui s’accomplit sans drame, où la poésie nourrit la lucidité. Les dés roulent, le fil se déroule… (Cases départ, éd. Le Cormier)

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 Ace, out, passing-shot, smash, tie-break, etc. Sans compter au tableau Ad pour Advantage et non pas Av… Suivre le tournoi de Roland-Garros, c’est plonger dans les anglicismes. Pourtant, le mot anglais tennis est une adaptation du français. Au XVe siècle, le jeu de paume, inventé à la fin du précédent, était très à la mode et donc très pratiqué. En lançant la balle vers son vis-à-vis, il convenait de crier « Tenez ! ». Le sport, très populaire, franchit la Manche et « tenez » devint tennis. Comme toutes les langues, l’anglais, également perméable, accueille des mots étrangers. Mais à la différence du français, elle les assimile en sa graphie et son orthographe. L’une des plus célèbres colonisations sémantiques est conter fleurette devenue flirt. Qu’y aurait-il de scandaleux à écrire interviouve ? Et si taille-brèque faisait ricaner, que l’on dise « jeu décisif » comme on dit « coup de coin » plutôt que corner en ce sport que les latinos, appellent futebol, parce qu’eux aussi se sont emparé du mot et mis à la sauce verbale.

Jeudi 7 juin

 Autrefois, en Amérique latine, chaque fois que la gauche parvenait au pouvoir, elle se voyait éliminée par un putsch militaire souvent fomenté par les Etats-Unis. Il ne faut pas avoir recours aux textes marxistes forcément suspects pour constater pareille coutume ; les mémoires d’Henry Kissinger sont tout à fait éloquentes à ce sujet. Le temps passant, devant l’horreur que le coup d’État de Pinochet au Chili provoqua, les ardeurs martiales se sont un peu tues et la démocratie reprit ses droits lentement mais sûrement. Ainsi, le Brésil se donna au président Lula pendant deux mandats et à Dilma Roussef par la suite. Lula da Silva, toujours aussi populaire, gratifié pour avoir réduit les inégalités, se proposait d’être de nouveau candidat. Il écopa d’une peine de prison de 12 ans après un procès sur des accusations de corruption qui n’ont jamais été prouvées. Deux mois se sont écoulés depuis son incarcération. La protestation du peuple brésilien ne faiblit pas. On est à cinq mois des élections générales auxquelles le prisonnier compte bien participer. Les sondages continuent de le donner gagnant haut la main. La droite commence à paniquer tandis que l’armée, de l’aveu de ses chefs, se prépare, au cas où… Comme au bon vieux temps. Jusqu’à présent, Trump ne s’est pas encore exprimé sur la question. On aura dû lui conseiller de laisser passer la Coupe du monde de foute… La Seleçao, c’est sacré.

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 Avril 1985. Ronald Reagan ordonne de bombarder la Libye de Kadhafi. François Mitterrand refuse d’autoriser le survol du territoire français par l’aviation étatsunienne. 16 avril 1986 Marguerite Duras et François Mitterrand dialoguent au palais de l’Élysée. Elle l’interroge sur la personnalité de Reagan. Prudent, le président lui répond : « Il sent, il exprime ce que son peuple sent et voudrait exprimer ». Se souvenir de ce dialogue si Donald Trump finit un jour par bombarder l’Iran (Duras – Mitterrand. Le Bureau de poste de la rue Dupin et autres entretiens, éd. Gallimard – folio, 2012)

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 Est-ce une nouvelle phobie de maniériste ou la conséquence d’un déséquilibre naturel encore inéprouvé. Il semble que les endroits boisés sont de plus en plus infestés de tiques, ces petits insectes qui s’agrippent à la peau, sucent le sang et transmettent des maladies graves, celle de Lyme en particulier. Si la psychose s’installe, tout sera prêt pour qu’un scénario s’élabore en vue d’un nouveau film d’horreur. Après l’année des méduses et celle des sauterelles, voici l’année des tiques. Des milliers de bébêtes qui s’amoncellent sur les grands torses nus des bûcherons et qui provoquent une multitude d’hémorragies par piqûres… Á côté de cette image, celle d’Humphrey Bogaert dans les feuillages noyés de La Reine africaine serait une icône d’Épinal. Et qui pour incarner le rôle principal ? Hum !... Un grand torse nu… Depardieu évidemment.

    

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