Tolkien, un goût de fantasy

Pérégrinations

Par | Journaliste |
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La plus ancienne esquisse de la jaquette du "Hobbit" de Tolkien © J Herrent

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Lecture 2 min.

Malgré l’effet décourageant de la grève des transports à Paris, il fallait faire la queue pour entrer dans l’exposition «Tolkien, Voyage en terre du milieu» conjointement organisée par les BnF François Mitterrand et Bodleian Library, University of Oxford. Une belle réussite. 

Quand J.J.R. Tolkien, brillant professeur d’Oxford, publia Le Hobbit (1937), puis plus tard  Le Seigneur des anneaux  (1954 et 1955), il ne pouvait s’imaginer que l’ensemble de ces romans constituerait un événement majeur pour la littérature du XXe siècle. Avec ses 150 millions de lecteurs et sa traduction en 50 langues, c’est peu dire que le succès fut au rendez-vous. Par ailleurs, la double trilogie cinématographique réalisée par Peter Jackson a amené les jeunes générations dans le giron de cette mythologie moderne avec ses héros, sa géographie, ses langues complètement inventées par ce philologue, une éminence en littérature anglaise médiévale et nordique. Si bien que toutes les générations se croisent dans cette éberluante exposition constituée de manuscrits, de nombreux dessins originaux et aquarelles, dont d’extraordinaires cartes imaginaires de cette fameuse "Terre du milieu" avec ses paysages, ses villes et ses tours. 

Parallèlement, la BnF a ponctué ce passionnant parcours par un beau choix d’objets d’exception. Par exemple le Cor dit de Roland, des heaumes et cottes de mailles, là des épées, là de somptueux manuscrits enluminés évoquant les dragons, tout étant proposé bien à propos, viennent mettre en contexte  la création de ce monde imaginaire marqué d’escales en "Comté", en "Mordor" et en "Valinor".

Notons que Tolkien, voyage en terre du milieu  est exclusivement consacré à l’homme et à son oeuvre et qu’aucun élément lié à son exploitation ultérieure n’est évoqué. Donc pas de scène des films ni d’illustrations de rééditions. Du reste, ce qui est montré est tellement copieux que, pour examiner à l’aise les 300 pièces qui y figurent, il faut consentir deux heures de visite. Ou plus. Un temps passé dans cet univers fantastique que personne ne regrettera. 

Cerise sur le gâteau pour ceux qui auraient besoin de se rafraîchir la mémoire, une brochure relative à Tolkien et à son oeuvre est gracieusement distribuée en début d’exposition. 

Tolkien, Voyage en terre du milieu, à la BnF François Mitterrand, Quai François Mauriac, F- 75706 Paris, jusqu’au 16 février 2020.  Accessible en métro via la ligne 14 (sans conducteur embarqué)

Autres informations: www.bnf.fr

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