La rentrée du virus
Bien entendu, on ne parle que de lui, de ce fameux coronavirus qui donne une maladie portant le matricule 19 mais qui a déréglé le millésime suivant. L'a-t-on assez dit: il est toujours présent. C'est difficile à nier. Le problème est qu'il s'est installé comme un hôte indésirable et qu'il ne compte pas s'en aller comme ça. La course au vaccin est lancée, les intérêts économiques sont énormes, le marché est planétaire et universel, bien plus que pour le sida (pour lequel aucun vaccin n'existe, quarante ans plus tard...): on peut espérer que cela donnera des résultats dans un délai se chiffrant en mois.
Or dans l'inconscient collectif, cela ne s'est pas déroulé comme ça. Confinement: on a fait le gros dos, attendant que la tempête passe. Déconfinement progressif: on a espéré que les vacances ne seraient pas sacrifiées. Or elles furent possibles. Mais là il y avait des étapes claires: quelques semaines, quelques mois. On a pris patience.
À présent c'est un contrat à durée indéterminée et c'est très différent. On voit bien qu'il faut faire la synthèse entre celles et ceux qui redoutent la maladie et celles et ceux qui voient dans les mesures prises au mieux des contraintes insupportables au pire des atteintes intolérables aux libertés publiques. C'est un exercice probablement aussi compliqué que la formation d'un gouvernement fédéral belge.
Lire aussi Les vacances du virus
Il semble que vous appréciez cet article
Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.
Merci !
Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.
Chaque samedi le meilleur de la semaine.
/ Du même auteur /
-
Où pousse le muguet
-
Faits divers
-
Entre deux chaises
-
Le mur et la passoire
-
Mais à quel prix?
-
Terrorisme et propagande
-
Les mots pour le dire
-
L'oxymore électoral
-
Tout est symbole
-
Guerre
/ humeurs /
/ photos /
/ Commentaires /
Avant de commencer…
Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.
Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement.
Pour en savoir plus, cliquez ici.