Bonnes nouvelles de nos amis les cons: ils sont présidents de partis.

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Par | Penseur libre |
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© Wich

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Volant de fulgurants succès politiques en fulgurants succès politiques notamment comme informateur en vue d’un prochain gouvernement, succès total, comme on sait,Georges-Louis Bouchez-Double, d’enthousiasme ne se sent plus pisser !
Ça coule tout seul sans forcer, suffit de laisser aller sans se soucier de rien tellement c’est du bonheur.
Ah le beau jet ! Certes, il souille un peu son pantalon, d’éminents scientifiques lui font remarquer que c’est pas des manières, Jojo-Loulou n’en a rien à cirer, il pisse comme il veut, surtout depuis qu’il est chef de parti. De parties ? Et puis, les scientifiques sont des cons qui coûtent cher quand leur science n’est pas transformable en thunes qu’on peut mettre dans le bastringue libéral.
Donc selon Bouchez-Double, le covid 19, c’est la fatalité, rien d’autre. C’est venu tout seul, comme ça, juste pour faire chier.

La preuve que c’est le sort, affirme Georges-Louis dans ce tweet qui nous l’espérons lui vaudra une gloire bien méritée, c’est qu’il y avait aussi des épidémies et des pandémies, de peste notamment, au Moyen-Âge, qu’on n’y pouvait rien, qu’on ne savait pas d’où ça venait. C’est bien la fatalité, non, si on n’y peut rien et qu’on ne sait pas d’où ça vient ?

Par conséquent, l’actuelle contamination ne dit absolument rien sur notre société et ses pratiques. La vitesse et la multiplicité de nos transports (pas de joie) ne prouvent rien quant à la rapidité de la contagion, le nombre de personnes touchées, la saturation des hôpitaux leur impréparation pour cause de coupes budgétaires des États libéraux. Ça dit juste que la mauvaise fortune, c’est pas de pot, rien d’autre. Que peut l’humanité contre ça, hein ? 
Par conséquent, dès que la bête sera terrassée on pourra reprendre nos bonnes habitudes de destruction de l’environnement qui amène des petites bêtes, sauvages comme tout, à fréquenter d’un peu trop près nos petites bêtes bien domestiquées en attendant la prochaine fatalité. 
Libre Belgique du 3 avril publiait ceci :
https://www.lalibre.be/planete/sante/les-pandemies-sont-previsibles-nous-les-generons- (Malheureusement la totalité de l'article n'est accessible qu'aux abonnés)

Outre que notre bon Bouchez-à-l’émeri ne sait pas que la peste ça s’attrapait et se transmettait parce que la notion d’hygiène était inconnue et que la fréquentation des rats, et autres vermines familières de la vie des gens, était le vecteur de la maladie. Comme personne ne s’en doutait à l’époque (Bouchez-Double le sait-il ? C’est pas parce qu’on est allé à l’université qu’on y a étudié, ainsi que me le faisait remarquer un ami à la talentueuse langue de vipère) c’était donc la fatalité. Elle est partout ! 
Quand on s’est rendu compte de la cause réelle de ces calamités, on a pris des mesures et la scoumoune à disparu. C’est un tigre de papier, comme aurait dit le Président Mao. Pas Jojo-Loulou qui du passé ne veut pas faire table rase, préfère le garder intact afin que le mauvais sort ne nuise en aucun cas aux dividendes d'actionnaires de sociétés qui détruisent à tout-va les habitats naturels des autres espèces, saccagent les sols, produisent du poison en guise d’agriculture, etc.
Soutenons le MRdalors et surtout son président dans leur lutte pour garder à la guigne le droit de guider nos existences, pour le plus grand bien des multinationales chères aux libéraux. 
Dans un moment d'inspiration libérale irrépressible, je leur offre un argument incontournable afin de soutenir leur valeureux combat pour la compétitivité des entreprises. Au Moyen-Âge, en période d’épidémies, les malades engorgeaient les hôpitaux comme aujourd’hui, et ce malgré L’ABSCENCE DE SECURITÉ SOCIALE ! C’est bien la preuve qu’elle ne sert à rien ! supprimons-la sans regret et laissons le destin s’occuper des souffrants et des causes de leurs maladies.
Puisque je suis dans mon quart d'heure de soutient libéral, je vais encore lui en prêter une au président. 
Au Moyen-Âge, nombre de gens vivaient dehors, privés de tout, dans une misère noire, comme aujourd’hui les SDF. Voilà qui montre que depuis le temps que ça dure, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour eux ! Tout le monde ne peut pas avoir de la chance, voilà tout! Ça ne dit absolument rien sur notre société ni celle du Moyen-Âge. 
Pas de souci les amis ! Sitôt l’épidémie finie Georges-Louis Bouchez-Double, grand ami de l’humanité et de la science en compagnie de ses acolytes invétérés du Libéralisme sans frontières seront toujours là pour veiller à la pérennité de nos vieilles habitudes, comme au Moyen-Âge. C’est le progrès ! Le libéralisme, c’est le progrès qui reste sur place et on y est bien ! Pourquoi changer ?
Finalement, malgré sa brillante réussite, George-Louis a su rester d’une désarmante simplicité et grâce à lui nous saurons que si la pandémie de Coranavirus ne dit rien sur notre société, Georges-Louis Bouchez-Double nous dit tout sur le MRdalors.

Nous ne perdrons pas de vue non plus que lui et ses nuisibles seront encore aux manettes lorsqu'on aura fini de compter les morts.

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C’est notre petit Bolsonaro local, la samba en moins.


Que le monstre en Spaghetti Volant vous touche de son appendice nouilleux.
Ramen.

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