La Fin ouvre-t-elle la porte à l'inconnu

A PA PEUR

Par | Penseur libre |
le
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Lecture 14 min.

 

Je n'aime pas beaucoup ce qui se termine, je préfère être dans la continuïté de l'espace temps, de façon à ce que ça ne se termine jamais, de façon à ce que le but ne soit jamais atteint...... Moi, je préfère la notion d'Infini plutôt que de croire qu'après la fin il ya quelque chose d'autre qui serait mieux que ce qu'on a maintenant...
Oh non! Personne, non personne, ne se situe dans la continuïté de l'espace et du temps! Ce qui veut dire que personne ne sait de quoi est fait l'avenir, personne ne connait l'heure de sa mort : il (ou elle) ne sait qu'une chose, c'est que sa garce de vie s'arrètera à un certain moment et que, cette finitude  certaine va lui rester au fond de la gorge jusqu'à  ce qu'il soit 6 pieds sous terre! Mais comment peut-on avoir conscience de cette réalité là? De ce moment crucial de la fin de notre existence?  Est-ce parce qu'il voit les autres, tous ceux qui sont autour de lui, un à un,  passer l'arme à gauche? Est-ce parce qu'on lui a dit, dit et redit que ça arriverait un jour, une nuit, ou un matin, ou un soir? Est-ce parce que, intuitivement, il a su que ça se passerait comme ça? C'est à dire que ça se passerait comme il l'a vu maintes et maintes fois dans les séries-télé, tendus et haletant sur son siège en visionnant les thrillers sanglants, là où le méchant-bon reçoit une balle dans le bide, et que prit d'angoisse, et peut-être de remords, il dit ses dernières paroles à l'oreille la plus proche, donc de son assassin!...Des paroles difficile à articuler pour le comédien qui joue le rôle, dans la mesure ou il doit faire semblant de ne plus avoir la force de faire quoi que ce soit sinon d'articuler péniblement son dernier texte!!! D'ailleurs, c'est plus facile pour lui, l'acteur, puisqu'il ou elle, angoisse de même, vu que c'est la fin de sa prestation, pour autant que ce soit le dernier plan qu'il tourne!!! En général, c'est une scène interminable avec des excès de silences parlants si j'ose dire, des absences de paroles significatives (ou explicatives) qui précèdent ou qui suivent ce que sont véritablement ces dernières paroles qui n'en finissent pas de se terminer, comme si les dernières volontés de l'assassiné/e étaient indispensables et décisives pour le reste de l'humanité, alors qu'elles ne sont nécessaires que pour les besoins de crédibilité due l'agonie prévue au scénario? 
Et nous, l'oeil vitreux et mouillé, qui regardons l'agonie invraisemblable, on pense que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue à moins d'être bien né, nanti d'avoir gagné deux fois de suite au loto européen! 
Et en ce jour  on ne sait trop si on continuera à faire longtemps l'idiot face à l'écran de la télé, ou celui d'un ordinateur sur lequel on voit s'inscrire ce qui ressemble à un texte en français, et on se demande vraiment si on connait suffisemment la langue pour oser offrir à ces futurs lecteurs, attentifs aux fautes d'orthographe et de grammaire (mon alibi, c'est que je les attribue aux fautes de frappes), ces choses infâmes, enfouies dans mon cerveau et qui devraient constituer la meilleure partie de ce billet.....
Je ne sais pas vous, mais moi, c'est ce que je me demande? Autre question qui me taraude les synapses, alors que je reste au garde à vous devant le clavier, le geste arrêté dans son élan :  et si on n'était pas là, où pourrait-on être? 
 Si on était quelque part ailleurs, dans un monde parallèlle,  un monde où pourrait réciter du Rimbaut, du Prévert ou du Baudelaire, ou du n'importe qui, pour tenter de faire passer le goût détestable de la pilule amère d'un destin destiné à  survivre, avalée encore une fois, comme tous les matins,  avec le café noir.......
Oui d'accord, non mais oui, chui d'accord, chacun à son opinion, chacun et chacune à son petit commentaire en tête! Et au fond, dites-moi : comment taire le commentaire? Moi j'vu l'dis: il ne faut pas taire le commentaire qui affleure aux lèvres purpurines de l'innocence, laissez-vous dire ce que vous avez à dire parce que, comme le disait un grand dialoguiste du cinéma, ce n'est pas parce que qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule! Aah! La parole,  amis et amies, le language, le verbe, le fou et le sensé, et aussi l'insensé sensé être sensé! Mais faites attention quand même, il ne faut pas insulter et dévaloriser les autres même s'ils le méritent! Certes, si vous critiquez, cherchez bien le terme exact, employez des mots choisis, cherchez bien et pompez votre vocabulaire partout dans la littérature, même celles des gares, qu'on dit être les plus moches! (les textes pas les gares) Vous pouvez aussi absorber le savoir des autres quand bien même ils ne s'en servent pas, ou peu! Tout est bon pour s'exprimer, depuis le graffiti porno dans les pissotières de l'auberge jusqu'aux énigmatiques sculptures de Duchamp qui nous forcent la mémoire avec ses ready-made!
On est plus sûr de rien, on n'est plus sûr du tout, on n'est plus que  sur du rien du tout. Le passé, en nos cervelles embrumées, s'emberlificote les pieds avec les souvenirs récents, les tracas quotidiens, les ennuis passagers, pour ne pas dire les emmerdements constants... il (le cerveau) tricote tout ce fatras avec virtuosité tout en acceptant la remémoration très lointaine de nos amours perdues, égarées, trainant leur désespoir de n'avoir pas pu être réalisées, des amours enfuies au fin-fond des steppes, impossibles à rattrapper, liquéfiées, dissoutes dans l'espace-temps, mais qui, parfois revient à la mémoire par bribes infimes grâce aux connections lacaniennes dites "tuyau de poèle" !!! Je m'explique : Les phrases et les mots que nous employons pour nous exprimer se succèdent dans des associations d'idées parfaitement incontrôlées d'où le "comment vas-tu-yau d'poèle" mit en excergue par notre innéffable Jacques Lacan, paix à ses viscères et peut-être à son âme.....Mais gacht de gacht, il faut suivre l'itinéraire imposé sans pour cela respecter toutes les règles! De quoi je parle me dites-vous? Mais si, vous savez bien de quoi je parle: on a des règles sociétales qui sont souvent si complexes et absconses qu'on ne cherche qu'une chose : trouver le moyen de les contourner afin de les éviter et ainsi de n'avoir pas de comptes à rendre à quiconque!!! 
Et si nous revenions à l'instant présent, à cette connasse de réalité si irréelle tant elle est exécrée. Tellement haïe qu'on ne rève qu'à rèver d'autre chose: ne me demandez pas pourquoi on rève, c'est dans notre condition de vivant nanti d'un cerveau puisque parait-il, les animaux rèvent aussi...Ils rèvent, vous rèvez, nous rèvons et, nec plus ultra, on rève qu'on ne rève pas et, en plus, à certain moment, on cauchemardise! mais ça, on ne le sait qu'après quand qu'on s'réveille! On rève à une autre réalité qui, en principe, devrait être meilleure mais qui, à l'analyse nous provoque des sueurs froides, on fait des rèves idiots où nous nous mettons dans des situations incompréhensibles, incontrôlables, celles où on imagine des destinées sublimes mais qui n'arrivent qu'aux autres!...
l'Autre, dont on est le valet, le domestique obséquieux, obéissant et borné. C'est dans ces cas-là qu'on voudrait se réveiller, et ce à partir du moment où on s'aperçoit dans le rève, qu'on est en train de rèver et qu'on pourrait mourir sans le faire exprès, où on pourrait perdre les millions d'euros qu'on vient de gagner au Lotto en étant obligé par je ne sais qui (un mec baraqué qui vous menace avec son Luger), de parier toute notre fortune sur le mauvais canasson dans une course truquée!  De là à avoir peur de se mettre au lit pour aller dormir, il n'y a qu'un pas à franchir ou une rasade d'alcool à ingurgiter...
Malheur! Malheur! Malheur à ceux et celles qui ont l'addiction aux drogues, dures ou pas, parce que, cette passion-là, jamais assouvie, vous videra la cervelle comme votre porte-feuille, votre porte-monnayes, votre tirelire et votre bas de laine en moins de temps qu'il faut pour le dire!!! A ce sujet, l'addiction aux jeux de roulettes ou de lotto, ne sont pas mal non plus question vidange du compte en banque! Mais on peut avoir d'autres addictions, moins mortifères mais tout aussi spectaculaires! Pour certains, qu'on nomme  collectionneurs, ils ont des réactions pavloviennes quand il ou elles découvrent un de ces objets qu'ils ou elles collectionnent et qu'ils ou elles n'ont pas!! Ils ont des monceaux d'objets semblables mais jamais identiques, sauf s'ils sont d'époques différentes. Ils donneraient des sommes invraisemblables pour des objets à 2 sous qui compléteraient leur collection! Pour d'autres, ce sont certains gestes qu'ils se sentent obligés de faire au cours de mêmes circonstances: on jette du sel par dessus l'épaule si on a renversé la salière sur la table pour conjurer le sort! ou alors on ne passe plus par tel endroit pour la même raison ou encore, on se mouille derrière l'oreille avec le doigt trempé préalablement dans le verre de champagne au nouvel an, toujours pour être certain (enfin, c'est ce qu'ils croient) que le sort sera conjuré et qu'ils ou elles resteront en bonne santé toute l'année! Et puis, afin d'être dans les bonnes grâce du créateur, il est bon ton de laisser une croute de pain sur l'appui de fenêtre accompagné d'un verre d'eau du robinet pour que tous deux soient béni des dieux durant la nuit de la st Sylvestre! (non n'insistez pas c'est trop tard pour cette année ).....Allons amis et amies belgiciens de tous bords, bonnes gens d'ici et d'ailleurs, est-ce que tout cela n'est pas ridicule, tout cela n'est-il pas inodore, incolore et insipide?...et qu'au fond, puisque ça ne gène personne, pourquoi ne pas laisser courir?
La vérité qui nous assaille chaque matin, nous oblige à regarder la réalité en face, tout comme il nous faut regarder l'opprobe et le forfait en face...cette vérité événementielle passe presque obligatoirement par la mise à jour des nouvelles nouveautés nouvelles qui nous sont largement distribuées par les médias! Particulièrement, pour être de notre temps, par le monstrueux internet et par les stations de radio-télés!
Ô vous, stations de radios, amateurs ou pas, qui avez des moyens et qui divulguez des vérités de la Palice avec un sérieux et un paternalisme de bon alois, vous faites tous la même chose, vous n'inventez rien, ne créez rien car il est évident que vous avez piqués vos infos et vos conseils aux ménagères de laver plus blanc que blanc, dans les nombreuses publicités qui morcellent les émissions que diffusent les autres stations/radio? Publicités identiques à celles parues dans les journeaux sérieux en qui, logiquement, on peut faire confiance!...Mais soyons objectifs:  les pubs sponsorisent indirectement les stations de radio, sans le dire explicitement. Elles contribuent  aux budgets et aux manques de la fonction subsidiatrice!!!...    
Ben oui, à l'évidence nous ne sommes pas ailleurs, à l'abr!... nous sommes dans la modernité du monde moderne, nous sommes submergés de pubs en tous genres et nos informations sur la santé du monde réel consistent en une profusion d'annonces des accidents de la route, des crimes passionnels, des exactions en tous genres sans oublier les dénonciations des détournements de biens publics par des politiciens véreux! Toutes ces mauvaises nouvelles sont diffusées quasi instantanément, tout comme les catastrophes climatiques, volcaniques ou océaniques! Est-il très important de savoir que le volcan machin-truc a fait evacuer 113 victimes potentielles, est-ce que cette information va bouleverser nos vies? N'est-ce pas plus important de savoir que la crise financière a fait, elle aussi, réelles celles-là, 113 victimes près de chez nous?  
Oui je sais, nous savons, vous savez que c'est une question de choix délibéré quand il s'agit d'utiliser notre liberté d'avoir le droit à l'information...
Le mot Liberté n'est qu'un mot, d'accord, mais est-ce que ce mot et la notion de liberté qu'il contient, c'est à dire le concept de faire ce qu'on voudrait faire, sans interdits, cette notion de liberté n'est-elle pas plutôt incomprise de l'intelligentsia à travers le monde? Pourquoi poser la question si ce n'est dans l'intention de soulever le délicat problème de la condition humaine! C'est, par exemple, quand vient le moment où le jour se lève, le moment que quand qu'on s'réveille et qu'on se pose la question de savoir pourquoi qu'on dort et pi saucisse, pourqwè qu'on se pose des questions qu'on ne se posait pas la veille, comme par exemple: qu'est-ce donc qui nous a forcé à nous allonger dans un lit, bien après le coucher du soleil, qui lui, bien qu'on dise qu'il se couche, ne se couche pas vraiment car en plus, il ne dort jamais; et pourquoi dormirait-il ce grand con de soleil qui n'a aucun savoir, qui n'a aucune pensée précise et qui ne fait que produire de la chaleur, de la lumière et bien d'autres machins monstrueux qui finissent par nous atteindre à travers l'espaaace et qui finalement règlent notre vie du matin au soir et du soir au matin??? 
Mais revenons à notre liberté chérie qui serait de décider, par exemple, de ne pas se coucher et de ne pas s'endormir, justement? Ce serait le même raisonnement qui pourrait mettre notre libre arbitre en danger de disparaitre si nous abrogions notre liberté de manger ou de ne pas se nourrir! Notre prise de conscience serait-elle entamée si nous ne pouvions décider, dans le même ordre d'idée, que la liberté  de faire ou de ne pas faire quoi que ce soit, est aussi cruciale que d'être ou de ne pas être! Alors that is the question comme disait vous savez qui!
Facile de laisser faire et laisser dire, mais comment savoir si dans l'existence, on n'aura pas besoin de quelqu'un à qui parler? Saura-t-on un jour à qui se fier, saura-t-on trouver quelqu'un qui vous prêtera une oreille attentive, une personne à qui on pourrait confier ses misères, petites ou grandes, à qui on pourrait émettre ses plaintes, ses peines et ses joies sans qu'elle ne vous jette un coup d'oeil circonspect et même qu'elle se moque de vous, ouvertement? ...et puis qu'elle se détourne, s'éloigne et ne vous écoute plus? Avez-vous trouvé votre alter ego? Est-il capable de vous écouter sans vous interrompre, et peut-être même de vous offrir une épaule charitable sur laquelle s'appuyer et pourquoi pas, pleurer? Peut-être alors vous offrira-t-il un début de réponse à vos récriminations? "Mais pas une main amie!Et où chercher le secours?" nous disait Rimbaut en son temps dans son admirable "Saison en enfer", écrite bien après sa rupture avec Verlaine, celui avec qui il a fait un drôle de ménage jusqu'à ce que ça se termine par un coup de pistolet dans les rues de Bruxelles!!! 
Tout ça pour amener sur le tapis  la grande question de l'existence du double, vous savez bien: celui ou celle que vous auriez voulu être, la personne rêvée, qui ne soit pas de l'autre sexe et en qui vous vous seriez reconnu! 
Mais si vous allez faire sa connaissance!  A pa peur...


 


  

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