La part de Dieu,  c'est Entre les lignes ( Claudel )

A PA PEUR

Par | Penseur libre |
le
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Parfois on se demande ce qui se passe dans la tête des gens quand ils sont en train de marcher en ville, à la mer ou à la campagne. Quand je dis à la mer, je veux dire on the digue ou op de strand bien entendu... et quand je dis la campagne, je parle de champs de patates, de betteraves et de soja...ou alors en forêt, sans quitter les sentiers forestiers ou les petits chemins qui bordent les prairies...parce que si c'est pour se promener sur la bande d'arrèt d'urgence des autoroutes ou sur les pistes cyclables des routes nationales, ça ne vaut vraiment pas la peine d'aller à la campagne ! Quant à la mer, si c'est pour se planquer dans les petites rues intérieures des villes du littoral, c'est pas la peine d'aller passer le WE à Blankenberg ou à La Panne, autant rester à Lîdge, Gembloux ou Verviers !!

Cependant, ma question demeure : je voudrais bien savoir ce qu'ils pensent, moi, les gens, quand ils marchent , quand ils se promènent hors des sentiers battus par les vents et les bourrasques, quelles sont donc leurs préoccupations ? Allez-vous me dire qu'ils pensent à leur compte en banque qui va en s'amenuisant plutôt que de penser une fois de plus, encore et encore, au virus Omicron ou aux vaccins soi-disants inneficaces !!! Ouiiiii, mais justement, je ne voulais pas parler encore une fois de tout ce bazar viraliste, de toutes ces interrogations sans réponses à propos de la viralité virulente des virus variants, leur contagieusité sournoise aussi inquiétante que leur virosité versatile, invalidée puis revalidée et enfin, trivialisée !

Toutes ces appellations, que les spécialistes affectent, occupent les esprits et alimentent les conversations des amateurs d'objets rares et des apprentis virologues depuis maintenant 2 ans. Bon ! Assez parler de virus !...

Virons le virus, mesdames messieurs, et venons-en à de la réflexions à propos de problèmes existencielles (mon mari), par exemple : les rapports entre hommes et femmes, entre hommes et hommes, femmes et femmes ou entre enfant et adulte, bref des rapports qu'ont les humains entre eux et pourquoi pas, des rapports entre l'humain et d'autres espèces animales. À quoi pense-t-il, l'hominidé à propos de toutes ces bestioles qui les entourent, depuis le pou, la puce et le moustique jusqu'aux vautours, girafes, bonobos, ainsi que chiens-chats, tortues et canaris...

Ah non-non-non-non-non ! Je ne suis ni exégète, ni philosophe, ni même psy-machin, je ne suis qu'un simple exemplaire d'un de ces artistes qui a fait carrière au théâtre et à la télévision (rappelez-vous Lollipop) et qui ne veut, surtout pas  donner de leçon à personne!

En fait, comme on disait en 68 : je ne sais pas ce que je veux mais je sais ce que je ne veux pas ! Voilà ! C'est ça que je veux : ce que je ne veux pas!...comme parler de choses futiles et inintéressantes, s'exciter sur les match de foot ou sur les courses cyclistes ou sur les performances des joueurs de tennis... mais je ne critique pas les gens qui s'y intéressent, tant mieux pour eux, mais pour moi ça ne fait pas avancer d'un chouïa le bien-être et le progrès de l'humanité, sa perfectibilité, ses prises de conscience, ses décisions qui décideraient peut-être de l'avenir de la planète ! Bon, j'ai tort, d'accord, mais quand même...

Mais en fait, il est un sujet dont l'évidence nous crève les yeux chaque jour et à n'importe quel heure! On a beau ergoter et palabrer, il y a le sujet éternel qui revient au sommet de la pile, pour tout le monde : ce qui intéresse l'hominidé, c'est la procréation ! Ca porte un autre nom, et vous avez deviné, je le savais : Vouiiiii: l'amour ! on va parler d'amour, ben oui, c'est sûr, qui qu'c'est-y qui n'est pas concerné par... l'amour, mour mour ?

C'est l'piston-piston-piston qui fait marcher la machine!!! C'est aussi l'allumette qui fait déborder le vase, c'est la goutte qui met le feu aux poudres, c'est l'iceberg qui fait couler le Titanic ! Non pas que j'affirmerais que l'amour est un iceberg, non-non, au contraire: la partie immergée nous dit bien des choses qu'on n'ose même pas imaginer)(je ne parle pas des positions du Kamasoutra)! Voui, madame! l'amour, c'est pas de la glace glacée, c'est du Show! C'est du chau-chau-chaud les marrons chauds ! c'est l'étincelle d'allumage du moteur, c'est la mise à feu des tuyères de la fusée Apollo, c'est le départ pour les étoiles !...

Bon, pas tout de suite Alpha du Centaure, visons d'abord la lune, c'est déja ça ! Mais qu'est-ce qu'on a envie de la décrocher celle-là, pour l'offrir à l'Autre! C'est que, pour y arriver, faut l'embrasser pleine bouche et faire tourner 7 fois la langue dans sa bouche!!! Faut faire 7 fois le tour du monde, et pi croiser les doigts pour pas rater l'alunissage qui devrait se faire en beauté, avec nuage de poussière et tout le toutim !!!

Bon, revenons sur terre: d'accord, la lune, c'est du passé, c'est dépassé ! On a déja marché sur la lune, depuis 21 juillet 69 (et Tintin encore avant) !!! C'est que maintenant, on va se taper la planète Mars, chers amis des voyages all inclusive ! La planète rouge ! Rouge comme l'amour, mesdames-messieurs, avec ses maelstroms géant, ses sources inconnues tapies dans les profondeurs qui ne demandent qu'à jaillir à la moindre occasion ! Et poui, soyons fous : c'est p't'être bien aussi l'apparition d'un p'tit martien vert-j'espère, qui va aussitôt sortir d'un cratère, pour nous accueillir avec joie, cris et glapissements ! Ah les Areuh-reureu des nouveaux-nés, martiens ou pas, qui nous font devenir gaga et desquels on aura toujours beaucoup de mal comprendre leurs onomatopées!

D'un autre coté, c'est vrai, je l'admets, il y a beaucoup d'hommes à femmes qui ne trouvent pas la perle rare! Mais il y a aussi celles qui cherchent désespérément un homme, un vrai, caïd, un malabar, un protecteur quoi!...ou peut-être cherchent-elles l'inverse, un fluet, un mince-fin-racé, à la ligne pure, un androgine ou alors, pourquoi pas, une rondeur, avec un popotin, sans carrure carrée, mais qui a sans doute des talents insoupçonnable à priori mais... à découvrir !

C'est comme ça, comme disait Sartre : le monde va cahin-cahotant et ne se plie pas toujours aux exigences techniques de la reproduction, surtout maintenant qu'on peut fabriquer des bébés en bouteilles, plus besoin de s'accoupler, ce n'est plus nécessaire de déposer sa petite graine au moment crucial de l'ovulation pour perpétuer la lignée ! Non, on va peut-être, (sans doute!) pouvoir penser à quelque chose d'autre, on va pouvoir faire quelque chose d'autre, comme des oeuvres d'art, au lieu de se vautrer dans le stupre et la fornication ! Penser à autre chose comme de rentabiliser sa pelouse afin de ne plus devoir la tondre chaque semaine ? Ah, planter des patates, des carottes, des poireaux, des radis et des oignons, quel pied ! Mais il n'y a pas que ça, mesdames messieurs, il va falloir de l'imagination !... pour faire durer le plaisir coïtal par exemple, ou pour ne pas attrapper des saloperies qui nous gachent la vie, comme vous savez bien quoi, qui commence par Co et qui se termine par Vied ! Non, je n'en parlerai pas, je l'ai déja dit, il faut passer à autre chose, mais à quoi donc passer son temps si c'est pour ne pas fonder une famille et l'aimer  ? Bonne question mon bon monsieur, à laquelle je n'ai pas de réponse !

Quand on part dans les réminiscences de notre folle jeunesse, nos envies de réussir à fonder une famille, d'avoir une place dans la cité, on ne savait pas à l'époque, comment les choses allaient tourner ! On ne savait pas qu'on ne se marierait pas avec celle-là justement qu'on invitait à guincher lors des après-midis dansant du dimanche ! On ne se doutait pas que, pour le mariage, ce serait avec une autre, encore inconnue et qu'on n'imaginait pas dans nos plus folles rêveries ! Alors, maintenant qu'on est vieux, on parle de l'inéluctable destinée de chacun d'entre nous ! On spécule sur ce qui aurait pu se passer si qu'on était né dans une autre famille plus friquée ou à une autre époque.....après tout, on aurait pu naître à l'époque des fiacres et des crinolines ou à l'ère des troubadours Moyen-âgeux, on aurait pu naître aussi dans la nursery d'un palais royal par exemple, être le fils glapissant d'une reine, d'un magnat de l'industrie ou même d'un Tsar... ! Ben oui, on aurait pu naître en Sibérie ou même en Chine... Qui sait ce que le destin nous aurait concocté pour que notre avenir soit à la hauteur de ce nous allions pouvoir rêver !

Bref, on ne sait pas (et on ne saura jamais)(pour parler comme un vieux con), ce que la vie nous aurait préparé!...Quel destin nous aurait été offert alors que cette vie justement est faite d'impondérables assemblés sans rimes ni raison et que nous dégusterons bon gré mal gré, au fur et à mesure que le temps passe,  sans savoir exactement si c'était couru d'avance, ou si cette entité destinatoïdal (j'assume tout néologisme) joue aux dés avec nous et nous envoie dans toutes les directions sans vraiment justifier ses décisions ! Mais comme écrivait cet écrivain mal armé (Haha): " un coup de dés jamais n'abolira le hasard"! On en parle comme si c'était vraiment quelqu'un qui puisait dans un grand sac dans lequel les événements futurs seraient mélangés, tel le Bingo ou le tirage au sort des clubs de foot pour les affrontements des coupes d'Europe ! Dans un autre domaine et évidemment à postériori, qui aurait pu imaginer qu'en la patrie de Goethe, tel ou tel commerçant juif allait finit ses jours dans la souffrance d'un camp d'extermination...

A propos de soufrance, on dit souvent que le mariage est une loterie, mais la destinée que nous impose la Vie en est une autre. C'est valable aussi pour l'évolution chère à Darwin, qui reconnait que la destinée de l'espèce humaine, au vu des siècles à parcourir pour la masse d'espèces, dépend de tellement de paramètre avant qu'on ne détecte un léger changement ! Ce serait peut-être une éventuelle amélioration qui influencera un comportement émergent, différent du précédent, mais du domaine du possible !...et qui finira, après d'autres mutations, par s'imposer en une continuïté qui sera peut-être aberrante ! Alors, au fond, mais au fond de quoi je me le demande, ne donnerions-nous pas au destin, un autre nom comme un coup de dés ..... ?

À certains moments incertains, il est bon parfois de s'arrêter, pour respirer-expirer, boire un coup, faire une petite sieste, et puis rassembler ses esprit et faire le point ! Se servir du sextant et de la boussole pour savoir à quel endroit nous sommes. Afin de déterminer où nous en sommes, en somme, et si nous sommes arrivés au bout du voyage ou si ce n'est qu'une étape de plus ? Mais comment déterminer le terminus ? Y aura-t-il un contrôleur qui clamerait haut et fort : Terminus! Tout le monde descend! Beaucoup prétenderont l'avoir entendu, ce chef de gare, alors eux, oui, ils s'arrêteront, et ils seront content de l'endroit ou ils sont arrivés, ils railleront et se moqueront de ceux et celles qui sont restés dans le wagon, les traitant d'utopistes...et ceux-là qui ne seront pas descendus, répondront que ce sont des couards d'être sortis sur le quai, qu'ils ont peur de l'escale suivante qui pourrait être moins bien que celle-ci ! Alors que, selon leurs prévisions, ce sera bien meilleur, puisque « ça » ne peut-être que « ça », selon l'adage qui veut qu'aujourdhui est bien mieux qu'hier et moins bien que demain !

Quand c'est fini f-i-n-i, tout recommence !!! Enfin, c'est ce qu'on dit ! Mais les on-dit y faut pas en tenir compte ! Vous avez eu droit à mes déclarations péremptoires faites de citations sentencielles et de jeux de mots foireux qui ont peut-être créés une diversion dans votre quotidien masqué, nourri cependant d'évocations songeuses et mensongeuses du passé.

Donc, je confirme : nous étions tous en scène pour saluer, on a tous salué et on a perçu des applaudissements nourris et le rideau est tombé!...certes, ça nous a conforté et tandis que nous rejoignons nos loges, pour nous démaquiller, nous déshabiller de nos habits de lumière afin de revêtir nos tenues de ville et rentrer chez nous, on sait qu'on va se remémorer sur le trajet de retour, le temps passé en scène ce soir là précisément tout en se demandant si on a été meilleur que la veille.....

On s'est dit au revoir et merci aux collègues d'avoir enchainé quand j'ai eu un trou!...alors à la prochaine, c'est ça, on ira boire un coup au troquet d'Entre les lignes, et on versera une larme fictive causée par le regret que ce soit déja fini !...

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À bientôt, peut-être aux mois prochains, pour de nouveaux zieverderas ...

En attendant : a pa peur !

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